The Covenant : demandez le guide
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Bientôt disponible sur Prime Video, The Covenant de Guy Ritchie expose l’amitié entre un militaire américain et son guide ; chacun étant prêt à donner sa vie pour l’autre.

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« Suivez le guide ! », conseille-t-on aux touristes un peu trop aventuriers qui préfèrent sortir des sentiers battus pour ensuite se retrouver au milieu de nulle part. Autrement dit, si tu prends le chemin de « Je m’en fous », tu vas te retrouver au village de « Si je savais ! »

S’il savait, le sergent-chef John Kinley (Jake Gyllenhaal, vu notamment dans Prisoners) n’aurait sans doute pas signer pour cette mission périlleuse en Afghanistan, et la traque des Taliban. Heureusement pour lui que son guide/traducteur, Ahmed (Dar Salim, Game Of Thrones) était là pour lui. Suivez le guide !

AFGHANISTAN, TALIBAN, CONTRETEMPS

À la tête d’un petit groupe de soldats d’élite, chargée de débusquer des Talibans encore actifs en cette année 2018, John prend sa Mission Impossible autant au sérieux que Tom Cruise qui ferait lui-même ses propres cascades.

Mais quand cascades de problèmes et morts lui tombent sous les bras, le militaire barbu et père, loin de sa famille, ne peut alors compter que sur ce drôle de guide qui n’a ni sa langue, ni sa main, avec laquelle il débusque les traîtres, dans sa poche.

C’est le début d’une expédition, sponsorisée par de furieux terroristes surarmés, au milieu des collines et forêts afghanes.

JAKE GYLLENHAAL ET DAR, LA FLAMME SALIM

Convaincu que la plus petite victoire sert au plus grand nombre, John Kinley fonce dans le tas. Et forcément à forcer de donner des coups dans la fourmilière, ce soldat de l’armée américaine finit par s’attirer les foudres des Taliban et même de Dar, son guide super.

Autour d’eux, gravitent entre autres le sergent Declan O’Brady (Alexander Ludwig qui voulait être roi dans Vikings), le soldat Charlie Crow (Sean Sagar, petite frappe dans Blue Story) et l’homme de terrain matérialiste Eddie Parker (Antony Starr, shérif voleur dans Banshee).

Tout ce petit monde évolue dans un univers bien différent de ce que propose d’ordinaire Guy Ritchie.

UNE HISTOIRE PRESQUE VRAIE RACONTÉE PAR GUY RITCHIE

Snatch, tu braques ou tu raques, avec Brad Pitt dans la peau d’un champion de l’arnaque et de boxe.

RockNRolla, dans lequel un baron de la pègre tente d’arnaquer un oligarque russe, sous les regards attentifs au moindre faux pas de petits escrocs.

The Gentlemen, où Matthew McConaughey tente d’aller au bout de la vente de son empire de la drogue après moult péripéties, etc.

Les films, des thrillers pour la plupart, du scénariste/réalisateur anglais, ont de ceci en commun qu’ils puent l’arnaque. Ou plutôt que ces personnages principaux et secondaires sentent la roublardise à des kilomètres. C’est SA marque de fabrique, avec le fait qu’il faille souvent démêler le vrai du faux dans ces histoires à dormir debout racontées par ces bonimenteurs.

Or, dans The Covenant, il n’y a absolument rien de tout ça. Pas la moindre trace de la Guy Ritchie's Touch à tel point qu’on se demande même si le film est bien de…lui.

Mais pas grave parce qu’au final, il réussit si bien à raconter cette histoire d’amitié et de loyauté – qu’il faut assurément regarder - qu’on penserait que c’est basé sur une histoire vraie. Non, il s’agit plutôt d’évènements réels mis bout à bout, selon nos informations, afin de mettre en lumière ces hommes à qui on a fait payer le fait d’avoir préférer les Américains aux Taliban.

Parfois au péril même de leur vie. Celle que le sergent-chef a mise en danger et ce malgré l’injonction : « Suivez le guide ! ».

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