Les origines de Black Mirror
Avant tout, Black Mirror est une série qui nous renvoie au reflet brutal de notre société actuelle. Entre technologie, modernité et dérapages, la série met face à un futur qui ne semble pas si lointain que ça. Née de l’esprit de Charlie Brooker, journaliste et scénariste britannique, c’est une satire de notre monde et de l’influence des nouvelles technologies dans nos vies. Entre fiction et réalité, la série propose des épisodes qui plaisent, qui choquent et qui divisent.
Quant à son titre Black Mirror, il fait tout simplement référence aux écrans noirs de nos smartphones, téléviseurs et moniteurs qui sont devenus des indispensables de notre quotidien.
Une réputation bâtie au fil des saisons
En 2011, le tout premier épisode de Black Mirror sort. Il est pour le moins choquant. Une princesse est kidnappée, et les ravisseurs exigent que le premier ministre s’accouple avec un porc. Chose qu’il fera et qui sera bien évidemment filmée et retransmise en direct. Déroutant, mais le ton est donné et aucune marche arrière ne sera possible. Les épisodes et les cinq saisons s’enchaînent. Chasse à l’homme, rôle des réseaux sociaux dans les campagnes politiques, célébrité à tout prix, surveillance extrême, aucun sujet lié aux innovations récentes n’est épargné. Mêlant science fiction pure et ironie, Black Mirror séduit de par son originalité déconcertante.
A quoi s’attendre dans la saison 6 de Black Mirror ?
Quatre ans qu’on attend de nouveaux épisodes de Black Mirror. Vous avez vu la bande annonce ? Et bien, rien que l’épisode 1 est totalement fou alors imaginez toute la saison. Cinq nouveaux épisodes bien articulés autours de thèmes qui nous sont familiers : la montée en puissance de l’intelligence artificielle et des deep fakes. Toujours aussi satirique, la nouvelle saison de Black Mirror a conservé ce qui plaît autant : cette capacité à mêler le drame et le drôle et de faire virer du rire aux larmes en un instant. Netflix sait aussi mettre les moyens et a pris soin d’embaucher des acteurs triés sur le volet. Il y a Aaron Paul (Breaking Bad) qui est phénoménal dans son épisode, Salma Hayek (Frida), Ben Barnes (Le Portrait de Dorian Gray) Michael Cera (Scott Pilgrim), ou encore à Zazie Beetz (Joker). Cinq épisodes aussi glauques, ignobles et véridiques les uns que les autres qui n’épargnent personne, pas même la plateforme Netflix qui la diffuse et rebaptisée Streamberry dans la série. Une caricature très sarcastique. Les épisodes sont de véritables claques et ont toujours à coeur de montrer les dérives de notre société et le pire qui peut se révéler en la race humaine. On trouve même que cette nouvelle saison est trop courte. Au final, c'est une saison 6 très réussie pour Black Mirror, à regarder avec modération !