« Maman, qu’est-ce qu’il a le monsieur ? », veulent absolument savoir des enfants qui ont de filtres que Snapchat/Instagram.
Ce que monsieur, c’est peut-être une infirmité visible, un drôle de vêtement, un curieux accessoire, etc. Avant, avec son œil de pirate, qui lui barre le visage en deux, Nick Fury (Samuel L. Jackson, vu notamment dans Pulp Fiction), lui, n’aurait jamais été pointé du doigt ainsi. Mais ça, c’était avant la diffusion du premier épisode de Secret Invasion. Présentations.
LA TERRE MENACÉE, SAMUEL RÉPOND À L’APPEL
Disparu des écrans et/ou radars, depuis Spider-Man : Far From Home, Nick Fury, ex-directeur du S.H.I.E.L.D. et tireur d’oreilles de super-héros qui détruisent tout sur leur passage, est de retour à la faveur de dangereux évènements.
En effet, les Skrulls, extraterrestres ayant la capacité de prendre forme/visage/voix d’un être humain, idem pour son état d’esprit, menacent la Terre. Celle qui les a pourtant accueillis il y a de cela plusieurs années. À l’époque, ces réfugiés font la connaissance d’un certain Nick Fury dans Captain Marvel.
Cette fois-ci, Fury et Talos (Ben Mendelsohn, Animal Kingdom) doivent contenir les désirs de vengeance Gravik (Kingsley Ben-Adir, Malcom X dans One Night In Miami) ; chef rebelle de ces Skrulls qui en ont marre de taire leur identité.
Dans sa quête de représailles, le meneur est bien épaulé par G’iah (Emilia Clarke, Game Of Thrones).
SAMUEL L.JACKSON/NICK FURY, CHARISME AU CARRÉ
Qu’est-ce que ça fait du bien de voir Nick Fury après toutes ces années d’errance. Voilà ce qui arrive sans laisser d’adresse.
De l’adresse, Samuel L. Jackson n’en a jamais vraiment manqué dans sa capacité à interpréter des personnages charismatiques.
De Coach Carter, avec ce coach/père fouettard qui reprend une équipe de basketball pour la hisser au sommet, à Django, « nègre de maison » prêt à tout pour séduire son raciste de maître, en passant Incassable, et ce Elijah qui paie le Price de son ostéogenèse, l’acteur qui aura 75 le 21 décembre prochain est devenue une figure incontournable du grand écran.
Cette fois-ci, c’est sur le petit qu’il a atterri. Et il n’est pas le seul. Loin de là.
Entre Ben Mendelsohn, flippant à force d’incarner des personnages louches et malicieux (Les Poings contre les murs, Bloodline, etc.) et Emilia Clarke, privée de son rêve par un certain Jon Snow dans Game Of Thrones, le casting a de quoi faire saliver.
Tout comme le premier épisode, et ce générique polémique par ce que réalisé par une IA.
UN PREMIER ÉPISODE QUI PROMET
La fin inattendue du 1er épisode que nous avons évitée de révéler promet des lendemains compliqués et surtout confirme l’impression qui se dégage tout au long des 50 premières minutes.
En effet, le vrai faux exilé semble complètement dépassé physiquement/mentalement/moralement par l’invasion clandestine que les Skulls manigancent. C’est incroyable la faiblesse qui se dégage de son corps, ses interactions (la scène de combat par exemple). À croire que Nick Fury, dont on ignore comment diable il pourra revenir, a mal, très mal vieilli.
Reste à savoir si un enfant osera demander en le pointant du doigt : « Maman, qu’est-ce qu’il a le monsieur ? »