Indiana Jones 5 : personne n'échappe au destin !
CLOJ@
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-REDACTEUR
J'aime voir et faire voir des films et séries. Enfant j'ai littéralement grandi dans les vidéos clubs qui ont pris le relais après la fermeture des salles de cinéma

Après avoir affolé la Croisette lors du récent Festival de Cannes, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est sorti en salles ce 28 juin. Flamboyant, romanesque ce 5ème volet devrait marquer la fin de la saga. On vous en dit plus sans spoiler.

PeepingMoon

Toutes les bonnes choses ont une fin. Après plusieurs décennies de bons offices, le plus célèbre professeur d'archéologie est sur le point de prendre sa retraite. Mais lorsque sa filleule réapparait soudainement pour lui proposer de retrouver le cadran sur lequel son père faisait une fixette… c'est parti pour un dernier coup de fouet.

Retour vers le passé

Popverse
Indiana Jones et le cadran de la destinée

On avait extrêmement peur que la franchise n'ait déjà atteint sa date de péremption en 2008, au moment de la sortie du très mal aimé Royaume du crâne de cristal. Mais pouvait-on raisonnablement penser que Disney n'allait pas, à un moment ou un autre, donner une suite aux aventures de l'un des plus grands héros de cinéma de tous les temps ? A l'instar de la scène d'ouverture où l'on découvre un Harrison Ford faussement rajeuni grâce à son visage recréé numériquement, une lampe de poche braquée dessus, le cinquième volet de la saga Indiana Jones met en scène sa propre nostalgie sans pour autant être un come-back formaté qui sent la naphtaline.

Synopsis

En 1969, en pleine Guerre froide, l'archéologue et aventurier américain Indiana Jones se montre opposé à la course à l'espace en raison du fait que les États-Unis ont recruté d'anciens nazis pour battre l'Union soviétique dans cette compétition. Sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles, tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet afin de le vendre à Jurgen Voller, un ancien nazi qui entend se servir du cadran pour retourner trente ans en arrière et changer l'issue de la Seconde Guerre Mondiale. Indy ressort son Fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée.

Harrison Ford toujours aussi... Jones

Le Point
Indiana Jones et le cadran de la destinée

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une continuation cohérente et efficace aux aventures de notre prof d’archéologie préféré. Comme le montre la séquence d’introduction, toujours importante dans les films de la saga , avec une scène de poursuite, de bagarre et de manigances au rythme enlevé. Le tout se passe dans et sur un train, dont la configuration particulière de l’enchaînement de wagons est utilisée comme un décor presque vivant. Indiana Jones et Le Cadran de la destinée est surtout un long-métrage obsédé par le temps qui passe, les regrets et la déliquescence. À la fois celle de son héros et de son acteur principal, qui assume à l'écran son grand âge: 80 ans, quand même. Un fil rouge tenu jusqu'à la scène finale, et surtout durant un troisième acte fichtrement casse-gueule sur le papier, mais qui fonctionne miraculeusement. Un vrai moment d'émerveillement, quasi enfantin, comme la franchise n'en avait jamais connu jusqu'ici. Et qui justifierait presque à lui seul l'existence de ce cinquième volet.

La fin d'une époque?

Dealabs
Jones et sa filleule Helena

La plus belle idée d'un film traitant le sujet de la vieillesse, du mythe sans en faire des caisses est un plan de quelques secondes sur son torse de vieux monsieur, un dialogue de Waller-Bridge qui démontre toute la flamboyance de sa jeunesse et une escalade douloureuse au cœur d'une grotte. Néanmoins certaines séquences ont un potentiel trop peu exploité et s’avèrent décevantes: la scène de plongée qui effleure à peine tout ce qu’elle aurait pu avoir de stressant, d’effrayant et d’esthétique ou encore la scène de courses-poursuites sur fond vert ratées, trop longue et artificielle. Étrangement mal à l'aise sur le terrain de l'action, James Mangold (Logan, Copland, Le Mans 66) a l'excellente intuition de se questionner sur l'importance d'Indiana Jones en tant que héros, confrontant le mythe et ses valeurs au matérialisme ambiant. Reste alors le nouvel atout majeur de la galaxie Jones qui est sans aucun doute Helena Shaw, la filleule sortie du chapeau et incarnée par la piquante et charismatique Phoebe Waller-Bridge (Fleabag). L’écriture d’Helena et de sa relation amour-haine avec Jones est beaucoup plus réussie et savoureuse que ce qui avait été fait autour du personnage de Mutt dans Le Crâne de Cristal, et Helena agit efficacement comme un rappel de ce qu’était Jones dans sa jeunesse, maintenant qu’il porte un regard mûr sur sa vie passée. À tel point que l’on souhaiterait presque que la saga continue pour elle. En définitive Indiana Jones et le Cadran de la Destinée reste un volet final? qui fait honneur à ses prédécesseurs même s'il souffre de défauts semblables mais en rendant surtout hommage comme il se doit aux meilleurs moments de la saga, et surtout en offrant à son héros la meilleure conclusion possible.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée disponible actuellement dans les salles des cinéma Majestic.

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