« Tu arrêtes ça maintenant. Ça suffit ! », préviennent des parents, le plus souvent des mamans, avant que la sanction ne tombe sans intervention onusienne.
Les siens, de parents, ont beau le lui dire, il y a une petite fille qui continue à multiplier les bêtises : Akissi. Membre active d'une bande décidée à faire les 400 coups !
Cette fois-ci, c’est au cinéma que l’héroïne de la bande-dessinée éponyme, sortie tout droit de l’imagination de Marguerite Abouet, passe à l’action. Représentations.
LE JOUR DU MARCHÉ
En vue de faire le repas du jour, la maman d’Akissi envoie la fillette espiègle et casse-cou. Et bien sûr, comme souvent avec elle, rien mais alors ne se passe prévu.
Ses amis qui essaient de la détourner de sa mission, des chats s’attaquent au poisson qu’elle a acheté au marché, avant de le traîner dans un sachet bien trop lourd elle, mais aussi rencontre avec un singe, pourchassé par son propriétaire, etc. Akissi fait du Akissi, c’est-à-dire des bêtises.
Et à la fin, tout est bien qui finit.
« AKISSI », UN PHÉNOMÈNE MADE IN CÔTE D’IVOIRE
Traduite en 9 langues, la bande-dessinée est aujourd’hui un phénomène littéraire qui plaît aux petits et grands enfants.
La recette de succès provient du fait que rien ne semble pouvoir arrêter l’Ivoirienne, qui a le chic de se retrouver dans de drôles de situations.
Et ce n’est pas le seul personnage de bande-dessinée ivoirienne passée à l’écran.
« AYA », L’AUTRE FILLE DE MARGUERITE ABOUET
Dans son quartier populaire de Yopougon, tout le monde connaît Aya dont les aventures sont disponibles depuis 2005.
Parents stricts, dragueurs en tout genre, mais aussi vie scolaire, la vie d’Aya n’est pas simple du tout. Et ce sont justement ses mésaventures qui ont fait de la bande-dessinée un succès au point d’être adapté à l’écran.
Autrefois disponible sur Netflix, Aya de Yopougon est disponible via la VOD et/ou l’achat en DVD.
Un jour peut-être, on aura droit à un crossover, un featuring entre Aya et Akissi. D’ici là, la seconde continue sa best life comme si elle n’entendait pas les : « Tu arrêtes ça maintenant. Ça suffit ! »