Bird Box Barcelona : les yeux fermés
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible depuis peu sur Netflix, « Bird Box : Barcelona » s’inscrit mal dans la suite de « Bird Box » malgré quelques scènes intéressantes.

© Netflix

« Ferme les yeux ! », disent des parents dès que la télévision diffuse les premières images d’une scène violente.

Cet ordre, il y a longtemps, que Sebastián (Mario Casas, vu notamment dans la mini-série Innocent) ne l’a plus donné. Depuis que ces créatures extraterrestres ont posé leurs valises aux États-Unis, dans le premier volet Bird Box, puis en Espagne. Bienvenue dans Bird Box: Barcelona, le spin-off.

UN MONDE POST-APOCALYPTIQUE BIS

Accompagné de sa petite fille Anna, Sebastián, lunettes de plongeur noircies sur le visage, traverse Barcelone avec ces voitures à l’arrêt garées de part et d’autre de rues désertes.

Du moins la plupart du temps, sauf ce jour-là, il rencontre d’autres êtres humains méfiants, armés de peur et de bandeaux sur les yeux.

En effet, chacun craint que l’autre ne soit un « regardeur », c’est-à-dire ces personnes qui transmettent le mal après gardé toute leur tête ; malgré un contact avec les fameuses créatures invisibles.

De sa rencontre avec ce groupe-là, jusqu’à la fin, Sebastián va peu à peu afficher un drôle de comportement.

SAN SEBASTIÁN

Ce n’est pas la première fois que Mario Casas/Sebastián joue les mecs bien sous tous rapports dont on finit par se méfier !

C’était déjà le cas dans The Paramedic ; très bon thriller espagnol dans lequel il joue un tétraplégique manipulateur et violent.

Cette fois-ci, son rôle est aussi complexe.

PAS DE SUITE DANS LES IDÉES

À mi-chemin entre la très bonne saga d’horreur A Quiet Place avec John Krasinski alias Jack Ryan et Je suis une Légende, pour ce côté seul contre tous, Bird Box : Barcelona manque de suite dans les idées.

Le fait de présenter le point de vue des regardeurs est intéressant mais le développement de l’intrigue laisse à désirer surtout la fin.

Tout comme dans le premier volet, on reste encore une fois sur sa faim.

C’est à se demander si ce spin-off était vraiment nécessaire avec ces êtres humains maléfiques, membres d’une secte qui plairaient à ceux qui voient des Illuminati partout. La question est vite répondue.

Bird Box : Barcelona n’est clairement pas le genre de film qu’on peut recommander les yeux fermés. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour ces parents qui disent : « Ferme les yeux ! »

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