« Ferme les yeux ! », disent des parents dès que la télévision diffuse les premières images d’une scène violente.
Cet ordre, il y a longtemps, que Sebastián (Mario Casas, vu notamment dans la mini-série Innocent) ne l’a plus donné. Depuis que ces créatures extraterrestres ont posé leurs valises aux États-Unis, dans le premier volet Bird Box, puis en Espagne. Bienvenue dans Bird Box: Barcelona, le spin-off.
UN MONDE POST-APOCALYPTIQUE BIS
Accompagné de sa petite fille Anna, Sebastián, lunettes de plongeur noircies sur le visage, traverse Barcelone avec ces voitures à l’arrêt garées de part et d’autre de rues désertes.
Du moins la plupart du temps, sauf ce jour-là, il rencontre d’autres êtres humains méfiants, armés de peur et de bandeaux sur les yeux.
En effet, chacun craint que l’autre ne soit un « regardeur », c’est-à-dire ces personnes qui transmettent le mal après gardé toute leur tête ; malgré un contact avec les fameuses créatures invisibles.
De sa rencontre avec ce groupe-là, jusqu’à la fin, Sebastián va peu à peu afficher un drôle de comportement.
SAN SEBASTIÁN
Ce n’est pas la première fois que Mario Casas/Sebastián joue les mecs bien sous tous rapports dont on finit par se méfier !
C’était déjà le cas dans The Paramedic ; très bon thriller espagnol dans lequel il joue un tétraplégique manipulateur et violent.
Cette fois-ci, son rôle est aussi complexe.
PAS DE SUITE DANS LES IDÉES
À mi-chemin entre la très bonne saga d’horreur A Quiet Place avec John Krasinski alias Jack Ryan et Je suis une Légende, pour ce côté seul contre tous, Bird Box : Barcelona manque de suite dans les idées.
Le fait de présenter le point de vue des regardeurs est intéressant mais le développement de l’intrigue laisse à désirer surtout la fin.
Tout comme dans le premier volet, on reste encore une fois sur sa faim.
C’est à se demander si ce spin-off était vraiment nécessaire avec ces êtres humains maléfiques, membres d’une secte qui plairaient à ceux qui voient des Illuminati partout. La question est vite répondue.
Bird Box : Barcelona n’est clairement pas le genre de film qu’on peut recommander les yeux fermés. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour ces parents qui disent : « Ferme les yeux ! »