Un ennemi invisible insaisissable
Paramount
Mission Impossible : Dead Reckoning - Partie I s’ouvre sur une scène au fond des mers. Un sous-marin - le Sébastopol - avec un équipage à bord qui rencontre des problèmes. Si cette scène laisse un peu de confusion, les choses s’éclairent par la suite. On apprend ainsi que l’ennemi à vaincre est une sorte d’intelligence artificielle “qui s’est reprogrammée plusieurs fois jusqu’à avoir sa propre conscience” : l’Entité. Elle n’est donc plus contrôlable et agit d'elle-même. C’est un ennemi qui est partout et nulle part à la fois et qui a le pouvoir d’anticiper l’avenir. Comment vaincre un pareil adversaire ? De plus, un fantôme de la vie passée d’Ethan surgit et se montre plus coriace que jamais. Avec la police à ses trousses, son gouvernement et une intelligence artificielle remontée, Mission Impossible : Dead Reckoning - Partie I fait monter la tension et le suspens.
Tom Cruise et Hayley Atwell crèvent l’écran
Paramount
Ethan Hunt (Tom Cruise) embarque son équipe de choc : Benji Dunn (Simon Pegg), Luther Stickell (Ving Rhames) et Ilsa Faust (Rebecca Ferguson) pour une énième mission. A eux, s’ajoute une partenaire de choc, Grâce, jouée par Hayley Atwell qui est une voleuse hors pair. Alors qu’Ethan Hunt la rencontre à l’aéroport d’Abu Dhabi, elle va lui faire les poches et le prendre à son propre jeu. Il s’ensuit un véritable chassé croisé entre les deux. Et si on s’attendait seulement à voir Tom Cruise porter ce nouveau volet de la saga comme il sait si bien le faire, Hayley Atwell est une tête d’affiche sérieuse. Ils déploient un charisme et une alchimie qui crèvent l’écran et qui embarquent. Les autres acteurs font aussi bonne figure, mais Tom Cruise et Hayley Atwell volent le show comme on dit.
Mission Impossible : Dead Reckoning - Partie I, un sens des détails et une beauté visuelle
Paramount
On peut déjà tirer des scènes mythiques de ce nouveau film de la saga, et c’est plus que mérité parce que Christopher McQuarrie, le réalisateur n’a rien voulu laisser au hasard. Il y a de nombreuses références, notamment les menottes que Tom Cruise et Hayley partagent (Hitchcock), le train décoré aux allure de l’Orient Express avec son atmosphère mystérieuse qui rappelle Agatha Christie et ses romans de crimes. Les cascades de Tom Cruise sont aussi toutes faites par lui, et il a vraiment sauté en parachute. Pour les besoins du film, un train a même été construit en huit mois, et il a été détruit pour la scène finale. De véritables wagons d’époques ont aussi été utilisés. Et que dire de la beauté des paysages et de la précision des plans de caméra ? Dans le désert, à Dubai, dans les rues d’Italie, ou dans les montagnes de la Norvège, c’est une course poursuite à travers le globe pendant laquelle Tom Cruise repousse encore plus ses limites. Et le tout est filmé parfaitement bien pour notre plus grand plaisir !
Paramount
Le film de 2h46 minutes a fait 78 millions de dollars après seulement cinq jours. Rendez-vous en Juin 2024 pour avoir la partie deux et découvrir le fin mot de l’Entité.