Ces derniers temps, il ne fait pas bon rester chez soi. Entre La Main, La Maison hantée et désormais La Maison du mal vous allez avoir peur de vous retrouvez seul chez vous. Ça tombe bien vous êtes attendus dans les salles obscures pour des moments intenses de frayeur.
Le mal de maison
Premiere
Pour certains rentrer à la maison après une journée de travail est accompagné d'un stress indescriptible parce qu'ils fuient le mal qui l'y attend. Le mal peut prendre différentes formes: un partenaire invivable, des enfants difficilement supportables, un voisin trop bruyant ou tout simplement un bruit qui vous empêche de dormir.
Synopsis
Peter, âgé de huit ans, est tourmenté par un bruit mystérieux et incessant de tapotement provenant du mur de sa chambre. Mais ses parents refusent de le croire, avec une inquiétante fermeté de certitude. À mesure que sa peur s'intensifie, Peter se persuade que ses parents lui cachent un terrible secret et perd toute confiance en eux, ce qui ne fait qu’accroître son angoisse et ses terreurs. Et si ce garçon de prime abord trouillard avait raison de crier au loup?
Fiche technique
- Titre original : Cobweb
- Réalisation : Samuel Bodin
- Scénario : Chris Thomas Devlin
- Genre : horreur
- Durée : 88 minutes
- Dates de sortie :France : 19 juillet 2023; États-Unis : 21 juillet 2023
- Distribution: Lizzy Caplan; Antony Starr; Cleopatra Coleman; Woody Norman; Debora Zhecheva; Ellen Dubin.
Même pas peur
CinéSérie
La Maison du mal partait pour être un nouvel objet d’horreur se déroulant encore une fois au cœur d’une maison hantée. Cette Maison du Mal avait donc tout pour déplaire, mais c'était sans compter sur le talent fou de Samuel Bodin, petit génie frenchy de l’horreur, qui est devenu un nom important outre-Atlantique grâce au succès de sa série Marianne pour Netflix. Pour son premier long-métrage, son talent s’exporte donc vers les États-Unis avec ce film de studio lorgnant vers un expressionnisme saisissant grâce à ses jeux d’ombres projetés sur les murs de la chambre du jeune Peter, interprété avec grâce par Woody Norman, le gamin de Nos âmes d’enfants avec Joaquin Phoenix. Derrière cette belle idée de mise en scène, Bodin doit affronter les vicissitudes d’un scénario traitant encore une fois de cette thématique de l’enfant harcelé, de la maison comme habitacle de la terreur, ou encore d’une psychologie infantile de pacotille que tente de percer le personnage d’une maîtresse d’école désincarnée qui fait office de sidekick officieux. Bodin connaît ses classiques et à coups de références tente de nous prendre par les tripes: ses gros plans sur l’enfant médusé, comparables au Shining de Kubrick, mais aussi avec le comportement étrange des parents, qui rappelle celui des voisins âgés du Rosemary’s Baby de Polanski, ou encore avec le nom d’Holdenfield, citation astucieuse à la ville d’Haddonfield au centre du Halloween de Carpenter. Grâce à un final, véritable défouloir sanglant La Maison du mal s'inspire des grands pour tirer son épingle du jeu.
La Maison du mal est à voir actuellement dans les salles Majestic