« L’argent ne fait pas le bonheur ! », dit-on depuis des siècles et siècles.
Le message a beau être connu/su/vu de tous, il y a encore certains qui refusent de l’imprimer.
Parmi ceux-ci, il y a notamment Daniel Sauveur (Raphaël Quenard, vu notamment dans le film sur les attentats de Paris : Novembre), cet ouvrier qui aimerait ne plus l’être, avoir plus de Cash. Rencontre.
À CHARTES, UN SAUVEUR NOMMÉ DANIEL
Depuis qu’il est né, la vie de Daniel est rythmée, qu’il le veuille ou non, par une riche et puissante famille : les Breuil. C’est simple dans cette ville du centre-nord de la France, tout leur appartient à commencer par l’usine de parfums dans laquelle Daniel et son pote Scania travaillent.
Ensemble, ils mettent sur pied un bon plan astucieux pour s’en mettre plein les poches. Sauf que très vite, la supercherie est découverte et suscite des convoitises ; surtout de la part d’individus peu recommandables.
FARANDOLE DE VISAGES CONNUS
À l’aise dans ce rôle de petit escroc des campagnes, Raphaël Quenard sort superbement son épingle du jeu.
Et pendant ce temps-là, d’autres, comme : Agathe Rousselle et son rôle dans Titane, Antoine Gouy vu notamment dans Bienvenue au Gondwana, mais aussi Youssef Hajdi, à l’affiche dans Braqueurs ou encore Bruno Lochet, membre des Deschiens et surtout Slimane Dazi alias le redoutable Brahim Lattrache dans Un Prophète se rappellent au bons souvenirs des cinéphiles ; sans pour autant que leurs personnages ne soient décisifs dans l’intrigue.
Et, ce n’est pas le seul clin d’œil.
HELLO, GUY RITCHIE !
Bras cassés, escrocs du dimanche, mais aussi situations abracadabrantes et retournements de situation, etc. Cash, premier film réalisé par Jérémie Rozan, pioche allègrement dans l’univers de Guy Ritchie, maître dans l’art d’associer arnaque et braquage.
Comme il l’a fait tant de fois dans Arnaques, Crime et Botanique, Snatch ou encore The Gentlemen, etc.
Et c’est peut-être la raison pour laquelle, Cash, copier-coller donc des comédies criminelles anglaises signées Ritchie, avec cette campagne ennuyeuse et ennuyante comme fond d’écran, est finalement agréable à regarder.
Surtout que ce long-métrage comique, au final : « L’argent fait le bonheur ! »