Si certains fans de sport beaucoup trop investis veulent savoir qui d’untel ou untel était le plus fort à son prime, au point de damer le pion à Optimus par exemple, d’autres eux préfèrent tout simplement remettre certains à leur prime.
C’est le cas notamment d’Amazon qui reprogramme des classiques du cinéma. Par ici, la liste.
ROCKY, ET STALLONE CONSTRUIT SA LÉGÉNDE
Récemment à l’affiche dans Tulsa King, l’histoire de cet ancien mafieux qui reprend du service dans une ville paumée des États-Unis, Sylvester Stallone est, depuis 1976, Rocky Balboa. Et Rocky Balboa est Sylvester Stallone.
L’un des deux rôles qui lui colle le plus à la peau avec celui de Rambo.
Dommage qu’il ne figure pas le dernier Creed.
FULL METAL JACKET, DÉFENSE DE FLANCHER
La guerre en général, et celle du Vietnam, est certainement l’un des sujets les plus souvent portés à l’écran.
Et Full Metal Jacket, réalisé par feu Stanley Kubrick en 1987, est un de ces films qui la filment sans rien épargner ou presque. À commencer le comité d’accueil des nouvelles recrues.
LA LISTE DE SCHINDLER, ÉMOTIONS GARANTIES
Les 195 minutes que dure La liste de Schindler, sortie en 1993 sur les écrans, suffisent à peine pour décrire les ignominies réalisées par les Nazis.
Dans cet océan de barbarie, il y a quand même une goutte d’espoir incarné par un certain Oskar Schindler ; ce businessman qui sauva plus de 1000 juifs pendant la seconde guerre mondiale. Émotions garanties.
GLADIATOR, RUSSELL CROWE AU MAXIMUS
Il y a des discours qui marquent et d’autres qui ennuient.
Celui de Maximus Decimus Meridius est l’un des plus beaux, frissonnants de l’histoire du cinéma. Vingt-trois ans après, ses mots résonnent encore haut et fort.
AMERICAN PSYCHO, LE TRAVAIL CE N’EST PAS LA SANTÉ
Self-made man qui ferait passer Gordon Gekko (Michael Douglas, Wall Street) pour un enfant de chœur à qui on donnerait le bon Dieu sans confession, Patrick Bateman (Christian Bale) est aussi un maniaco-compulsif dont les pulsions prennent lentement mais sûrement le dessus dans American Psycho ; sorti en 2000.
Rarement un film aura aussi bien prouvé que le travail c’est tout sauf la santé.
SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI, FIN DU PÉRIPLE
Le dernier épisode de la saga réalisée par Peter Jackson marque en 2003 la fin du périple de Frodo, Aragorn, Legolas, mais aussi Gandalf et tous ces personnages fictifs dont les actes de bravoure et autres prouesses figurent au panthéon des grands films. La preuve.
ETERNAL SUNSHINE Of THE SPOTLESS MIND, JIM N’EN A PLUS RIEN À CARREY DE L'AMOUR
Celui ou celle qui a dit qu’on peut vivre d’amour et d’eau fraîche n’a probablement jamais mis pied à Abidjan pendant la saison des pluies, où il pleut tellement en averse que le linge sale ne peut se laver ailleurs qu’en intérieur, en famille, ni même vu Eternal Sunshine Of the Spotless Mind ; disponible depuis 2004. Sinon, il ou elle aurait su.
BLUE VALENTINE, AVANT QUE RYAN GOSLING NE SOIT KEN
Certains auront peut-être du mal à y croire mais, Ryan Gosling a bel et bien eu une vie cinématographique avant Barbie.
De Fracture, où il joue un avocat trop sûr de lui qui tombe face à un adversaire de taille, à Drive, où il ne dit presque pas mot pour mieux capter l’émotion puis la transmettre, en passant par le magnifique The Place Beyond the Pines, l’acteur canadien a pourtant une belle filmographie. À laquelle Blue Valentine, love story de 2010 qui s’étale sur des années, peut-être être rajoutée.
SKYFALL, LE CIEL TOMBE SUR LA TÊTE DE JAMES BOND
Lorsqu’en 2012 Silva (Javier Bardem, vu notamment dans No Country For Old Men) s’attaque au MI6, on ne donne pas cher de la peau de James Bond tant cet ancien agent semble machiavélique, supérieur au plus célèbre espion de sa Majesté. On se dit même que le ciel est tombé sur sa tête blonde. Mais c’est mal connaître l’agent 007 qui a plus de ressources que les ressources humaines d’un grand groupe.
LICORICE PIZZA, PREMIER AMOUR
Le premier amour ne s’oublie pas, en général. Et ce n’est pas Gary qui court après Alana dans Licorice Pizza, sorti en 2021, qui dira le contraire.
Après avoir vu ce film de Paul Anderson, il y a de fortes chances que vous croyiez qu’il n’y pas d’âge en amour.