« Les apparences sont souvent trompeuses. », dit-on un peu/beaucoup/souvent. Et c’est exactement la phrase qui sort de la bouche quand on voit lentement et étonnamment Rachel Stone (Gal Gadot, tête d’affiche de la franchise Wonder Woman) abandonner son van hyperéquipé pour monter sur le terrain. Embarquement.
LE MONDE DE RACHEL EST STONE
Habituée à pirater des dispositifs de sécurité, comme si c’était un vulgaire jeu d’enfants, Rachel Stone est depuis un agent de renseignement de l’ombre dans une équipe composée d’une belle gueule Parker (Jamie Dornan, vu notamment dans Fifty Shades Of Grey), d’une spécialiste des arts martiaux Yang (Jing Lusi, Gangs Of London) et enfin un as du volant : Bailey (Paul Ready).
Toute cette fine équipe réussit Mission Impossible sur Mission Impossible jusqu’à ce que le drame survienne. C’est le début d’une course contre la montre pour éviter une catastrophe mondiale.
GAL NE FAIT AUCUN GADOT À L’ENNEMI
Courses-poursuites dans des rues plutôt bondées, corps à corps avec l’ennemi, mais aussi quelques discours de motivation façon coach LinkedIn, Gal Gadot ne fait aucun cadeau à l’ennemi dans ce film d’action.
Et ce n’est pas la première qu’elle le fait dans un film signé Netflix.
SOUVIENS-TOI, « RED NOTICE »
Avant Agent Stone, dont les 122 minutes suffisent largement pour ne pas en faire une suite, il eut Red Notice avec Dwayne Johnson et Ryan Reynolds dans la catégorie film d’action Netflix Originals.
Et plus récemment The Gray Man, beaucoup plus action que comédie par rapport au précédent.
Sauf qu’une fois encore, la célèbre plateforme manque l’occasion de sortir un long-métrage qui pourrait donner au cinéphile de ne pas toucher son smartphone ; toutes les cinq minutes. Confirmant ainsi la très forte impression qu’on a depuis des années maintenant, il ne suffit pas de mettre des stars à l’affiche d’un film Netflix pour que ça marche. Non.
Ce n’est pas avec Agent Stone, et son manque d’imprévisibilité, qu’on entendra plus : « Les apparences sont souvent trompeuses. »