« Et cette année, le Prix Nobel de la paix est attribué… », reprennent en boucle des chaînes d’information quand vient la date du 10 décembre chaque année. Car, c’est le jour de la remise du prestigieux prix.
De feu Desmond Tutu à feu Nelson Mandela, en passant par l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, rares sont les Africains à l’avoir obtenu. Le dernier en date, c’est le Congolais Denis Mukwege. C’est en 2018 que « le docteur qui répare les femmes », le plus souvent victimes d’agressions sexuelles, l’a obtenu. Et c’est l’Ivoirien Isaac de Bankolé qui aura la lourde tâche de porter son incroyable histoire à l’écran. Par ici, les détails.
MAIS AU FAIT, QUI EST DENIS MUKWEGE ?
Prix Nobel de la paix donc, le docteur Mukwege est surtout un spécialiste en chirurgie réparatrice. Depuis des années maintenant, une bonne vingtaine, le sexagénaire se bat contre les violences sexuelles faites aux hommes ; souvent utilisées dans le conflit larvé qui frappe la République Démocratique du Congo et sa région du Sud-Kivu.
Bien qu’il ait été victime de menaces de mort, tentatives d’assassinat, le chirurgien refuse de céder. Et c’est cette force de caractère, entre autres, que l’Ivoirien va devoir retranscrire à l’écran.
DIS, C’EST QUI ISAAC DE BANKOLÉ ?
Des années qu’il apparaît à l’écran, mais la rareté faisant, Isaac de Bankolé est un visage connu et reconnu du cinéma international en général et ivoirien en particulier. Que ce soit dans Ghost Dog : la voie du samouraï aux côtés de Forest Whitaker, Casino Royale, mais aussi la saga Black Panther, l’acteur né à Abidjan fait partie du patrimoine national culturel. Et aura donc l’occasion de s’y inscrire encore un peu plus avec ce rôle.
QUE SAIT-ON DU FILM ?
Celui qui soigne Muganga, tel est le titre de ce biopic qui retracera le parcours d’un médecin sauveur de vies humaines, vies brisées par l’horreur d’ignobles actes de guerre.
Ce sont là les principales informations disponibles, en attendant la date de sortie officielle, sur ce film qui sera réalisé par Marie-Hélène Roux sur ce médecin qui avait été surpris d’entendre son nom à la fin de la phrase : « Et cette année, le Prix Nobel de la paix est attribué… »