« Ce n’est pas personnel ! », disent souvent ces vengeurs armés avant de rayer froidement leurs victimes de la surface de la Terre comme si c’était une liste des courses. Lancé dans une vendetta contre ses anciens employeurs, The Killer (Michael Fassbender, vu notamment dans Inglorious Basterds) s’évertue, lui, aussi à ne rien prendre personnellement ou presque. Plus de détails, par ici.
UN TUEUR PLUS MILLIMÉTRÉ QUE DU PAPIER
Des victimes, The Killer en a fait, en fait et en fera. Du moins c’est probablement ce qu’il se disait le matin devant le miroir, juste avant de nettoyer le lavabo de manière obsessionnelle. Mais ça, c’était avant, avant un événement presque fatal ne l’oblige à prendre ses ex-responsables pour cible. C’est le début d’une longe course-poursuite entre aéroports/gares/parkings, etc.
LE RETOUR DE MICHAEL FASSBENDER
Disponible le 10 novembre prochain, The Killer marque le retour à l’écran d’un acteur qu’on avait perdu de vue ces dernières années – et pour cause, il tournait beaucoup moins : Michael Fassbender.
Depuis ses trois doigts fatals dans Inglorious Basterds, avant de reprendre le rôle de Magneto dans la franchise X-Men, ou encore de tourner à nouveau aux côtés de Brad Pit dans un des meilleurs films de 2013, Cartel, l’acteur allemand a fait le Jobs mieux que Steve même.
Mais depuis 2019 et X-Men : Dark Phoenix, dans un film selon IMDB, l’acteur allemand avait disparu des radars. Le voilà qui réapparaît sous les ordres de l’immense David Fincher dans l'un des films les plus attendus de cette fin d'année.
MAIS AU FAIT, C’EST QUOI LE STYLE FINCHER ?
Le réalisateur américain, qui a récemment fêté soufflé sa 61ème bougie, le 28 août dernier est un maître en matière de thriller. Sa marque de fabrique ? Déposer des personnages compulsifs et obsédés par une seule chose.
Dans Fight Club, Edward Norton est obsédé par…Oups ! Impossible de le dire puisque selon la 1ère règle du Fight Club : il est interdit de parler du Fight Club.
Dans Seven, Brad Pitt et Morgan Freeman sont à la poursuite d’un tueur en série qui ne jure que les 7 péchés capitaux.
Et dans Zodiac, c’est un dessinateur de San Francisco qui perd peu à peu le sens de la réalité à forcer de traquer le Tueur du Zodiaque.
Oui chez David Fincher, l’obsession est LE maître-mot. Raison pour laquelle on a attendre de voir The Killer éventuellement dire : « Ce n’est pas personnel ! »