« Equalizer », Denzel Washington remporte la guerre de trois
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible au cinéma, « Equalizer III » marque à priori la fin des aventures du bon samaritain silencieux : Robert McCall.

©️ YouTube

« Mais, qui êtes-vous ? », demandent régulièrement ces adversaires qui ne l’ont apparemment jamais vu, ni même ses exploits. Sinon, ils sauraient qu’il vaut mieux laisser en paix : Robert McCall (Denzel Washington, vu notamment dans Training Day). Dommage que des membres de la Camorra n’aient pas lu la notice avant Equalizer III. Plus de détails, par ici.

ROBERT MCCALL SE MÊLE DES AFFAIRES DES FAIBLES

Après sauvé une jeune prostituée des griffes de la mafia russe, vengé sa meilleure amie en décimant son ancienne équipe d’agents secrets, le retraité au bon cœur se retrouve cette fois-ci en Italie, plus précisément dans le petit village d’Altomonte ; situé dans le sud.

Le genre de bourg où tout le monde connaît tout le monde, sait aussi que c’est la mafia, avec ses ramifications tentaculaires, qui dirige tout. Le plus souvent dans la violence.

Alors quand l’Américain y atterrit dans ce patelin, tout le monde se pose de questions à commencer par Enzo, vieux médecin, et Gio, carabinieri. Puis face aux injustes que ces nouveaux amis subissent, l’ancien agent très secret reprend du service et s’intéresse aux sombres activités mafieuses ; observé de loin par l’agente spéciale débutante Emma Collins (Dakota Fanning, vue notamment dans La Guerre des mondes aux côtés de Tom Cruise).

RETROUVAILLES SUR GRAND ÉCRAN

Equalizer III marque surtout les retrouvailles entre Denzel Washington et Dakota Fanning. Presque vingt ans après Man on Fire, thriller émouvant dans lequel l’acteur oscarisé est le garde de corps d’une famille au Mexique.

Il y a dans certaines scènes, ce petit je-ne-sais-quoi à les voir après tant d’années reprendre les mêmes codes de cette relation père/fille qu’il y avait déjà dans Man on Fire.

Et ce n’est pas la seule carte émotion que le réalisateur Antoine Fuqua, à qui on doit Training Day, Les sept mercenaires et les deux premiers volets de la saga Equalizer.

UNE SORTIE PRESQUE EN DOUCEUR

Que ce soient ces fameuses retrouvailles, la manière avec laquelle McCall profite allègrement de sa vie de retraité, mais aussi ce début d’une idylle possible avec une jeune femme, tout ou presque sent le au revoir.

Même dans le fait qu’il n’attende pas que ces gangsters viennent le chercher le lendemain d’une nouvelle attaque, etc. Il y a des au revoir partout qui feraient presque toutes ces morts violentes, ces coups de poignards, ces coups de couteaux, etc.

Bon divertissement bien que beaucoup moins spectaculaire que John Wick 4 et Mission Impossible 7, qui boxent dans la même catégorie, Equalizer III marque bien la fin des aventures de Robert McCall.

Et c’est tant mieux : d’une part parce que c’est un soulagement de voir le vieil homme heureux, qui semble enfin avoir trouvé la paix et d’autre part parce qu’ils sont allés jusqu’au bout de leurs idées autour de ce personnage mystérieux dont on se se méfie jamais comme un cheval de Troie et souvent interpellé à coups de : « Mais, qui êtes-vous ? »

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