Devotion: L'Exorciste 50 ans après
CLOJ@
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-REDACTEUR
J'aime voir et faire voir des films et séries. Enfant j'ai littéralement grandi dans les vidéos clubs qui ont pris le relais après la fermeture des salles de cinéma

Cette année marque les cinquante ans de la sortie du premier film L'Exorciste. Ce chef d'œuvre du réalisateur Willian Friedkin qui nous a quitté en août dernier reste un film unique. Devotion marche t-il dans les pas de son illustre prédécesseur?

Universal France

L'Exorciste : Dévotion est un film d'horreur américain réalisé par David Gordon Green. Il s'agit du nouvel opus de la franchise L’Exorciste, inspiré par le roman éponyme de William Peter Blatty. Ce chapitre tente, à l'instar des suite et prequel réalisés avant lui, de rebooter l'univers de la saga horrifique. L'exorciste: Devotion réussit-il à faire aussi bien que le film de Willian Friedkin qui a traumatisé toute une génération de cinéphiles?

Horreur anniversaire

Cinéfil
Il n'y a pas une, mais deux possédées

L'Exorciste de Willian Friedkin est sorti il y a cinquante ans. Cette année un nouveau film sort au cinéma pour marquer le 50e anniversaire de la sortie du premier film et est censé être une suite directe du film original.

Synopsis

L'Exorciste: Devotion se déroule de nos jours. Il met en scène Victor Fielding, un père de famille qui élève seul sa fille Angela, depuis que sa défunte femme, enceinte, a perdu la vie au cours d’un séisme en Haïti douze ans plus tôt. Et le destin n'a pas fini de le mettre à l'épreuve. Un jour, Angela et son amie Katherine disparaissent dans les bois avant de refaire surface 72 heures plus tard sans le moindre souvenir de ce qui s'est passé. Suite à cet événement, une série d'incidents terrifiants commence à se dérouler, plongeant Victor dans un cauchemar éveillé. Désespéré et terrorisé, il sollicite la seule personne encore en vie qui ait jamais été témoin de pareils phénomènes: Chris MacNeil.

Le retour du démon Pazuzu

L'antre du Cinéphile
Chris MacNeill experte des exorcismes

L'exorciste: Devotion s'ouvre sur une scène montrant deux chiens qui se jettent l’un sur l’autre en grognant. Cette image discrète montre que le réalisateur David Gordon Green à la base du reboot de Halloween a bien révisé ses classiques. Il troque le déroutant prologue en Irak de l’original pour une mise à jour à Haïti. Cette entrée en matière plutôt efficace s'évapore dans le temps à force de se cheviller à son modèle. Tout le génie du film de Friedkin réside encore aujourd’hui dans sa gestion brillante de la fameuse “inquiétante étrangeté”, transcrite par un programme de cinéma... qui n’en est justement pas un. Si ce n’est pour présenter le Père Merrin et le démon Pazuzu, le début de L’Exorciste ne donne aucune direction narrative. À l’inverse, Dévotion emploie son introduction pour poser la base de ses enjeux, et les traumatismes qui vont définir ses personnages, à commencer par Victor Fielding (Leslie Odom Jr.), le père ultra-protecteur d’Angela (Lidya Jewett), l’une des nouvelles victimes de possession. Même s'il fait revenir Chris MacNeil (toujours incarnée par Ellen Burstyn) et l'entité Pazuzu qui a possédé Regan la fille de Chris, le film de David Gordon Green ne réussit pas à faire aussi peur que l'original. D'ailleurs la véritable tragédie de Dévotion est d'essayer de recréer les passages obligés du chef-d'œuvre d’origine. À vouloir à tout prix réinvestir le film de Friedkin tout en composant son héritage, il ne peut contenter personne. Les fans de la première heure vont souffler du nez et crier au sacrilège, tandis que le jeune public sans doute visé aura beaucoup de mal à accrocher un récit aussi bicéphale que sa menace démoniaque.

L'Exorciste: Devotion sort en salles aux Etats Unis ce 06 octobre alors que le film d'horreur est attendu dans les salles françaises le 22 octobre prochain.

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