Synopsis
Sia est une jeune femme franco-ivoirienne. Après plus de vingt-ans, elle renoue avec sa demi-sœur Adjoua et débarque à Abidjan. Retrouvailles chaleureuses, Sia remplit tout de suite son rôle de tante avec bonheur. En effet, Adjoua a une petite fille, Amelan. Mais tout s’enchaîne et Adjoua disparaît de façon soudaine. Comprenant que quelque chose cloche, Sia part à la recherche de sa sœur, aidée de Yao un policier alcoolique et de Félix, un jeune médecin. Elle plonge alors dans un réseau de de drogue et de prostitution. La série Niabla sera disponible dès le 16 octobre, tous les lundis à 20h30 sur Canal+ Première.
Niabla, des premières minutes captivantes
Avec Niabla, le réalisateur Alex Ogou nous offre une série “authentique, pleine de suspens et avec une pointe de poésie”. Les premières minutes de Niabla sont directes et sans équivoque : Sia est brutalement enfermée dans une pièce et tente de fuir une mort certaine. On y découvre aussi des chambres de passe, une jeune femme battue et droguée dans ce qui semble être un quartier populaire d’Abidjan. Si la réalisation nous ramène très vite à Paris quelques semaines plutôt, dans un cadre plus apaisant, le téléspectateur n’est pas dupe et il sait que les prochaines séquences seront très intenses. Et comme des couverts qu’on ôte au fur et à mesure, les personnages sont dévoilés crescendo toujours avec un certain mystère qui ne sera élucidé que dans les prochains épisodes. Et on vous fait une petite reveu de certains de ces personnages.
Sia, “la blanche” déterminée
Aude Forget est Sia. C’est presque sur un coup de tête qu’elle décide de revenir à Abidjan pour rencontrer Adjoua qui prétend être sa demi-sœur. Il faut du courage pour prendre une telle décision et on découvre très vite que Sia n’a pas froid aux yeux et qu’elle ne reculera non plus devant rien pour retrouver Adjoua.
Adjoua, la femme battante
Mère célibataire, Adjoua (Christele Gougoue) est une belle femme à la vie tranquille en apparence. Propriétaire d’un salon de coiffure le jour, Adjoua est aussi une “géreuse de bizi” (prostituée de luxe) la nuit. Intelligente, elle côtoie pourtant des personnages très dangereux, et elle va en faire les frais.
Papa John, l’homme à craindre
Le personnage joué par Pol White est charismatique et presque envoûtant. Chef du cartel nigérian de drogue à Abidjan, il a de l’influence et peut se montrer très violent. Ex-enfant soldat pendant la guerre du Biafra, il gère ses affaires avec une main de fer et verser le sang est une routine pour lui.
Yao, le policier
Il n'a fallu que quelques secondes aux téléspectateurs pour reconnaître Gauz à l’écran et crier de joie. Sous les traits d’un policier bourru mais attentionné, on découvre Yao, un policier torturé et renfermé. Alors qu’il sauve Sia d’une agression, les deux vont collaborer pour retrouver Adjoua. Le policier va très vite réaliser que cette affaire est bien plus sérieuse que ce qu’on pense.
Jacob, l’homme de main
Fidèle à son patron, Papa John, Jacob (Stéphane Sebime) est son numéro 2. Lui et Adjoua étaient amoureux, mais il a dû la quitter pour la protéger du cartel pour lequel il travaille. C’est donc avec consternation qu’il va apprendre qu’Adjoua entretient une relation avec son patron. Que de rebondissements !
Félix, le jeune médecin
C’est l’un des personnages les plus mystérieux, mais nul doute que les autres épisodes vont lui permettre de se livrer un peu plus. Dans Niabla, Ephraim Oka est un brillant médecin, il soigne les “géreuses de bizi”. Ami d’Adjoua, il va aider Sia à partir à sa recherche. Mais il semble que lui aussi cache de petits secrets.
Un thriller social haletant
Niabla est un thriller social réalisé par Alex Ogou, produit par Plan A, Upside TV, Cousines & Dépendances, et coproduit par Canal+International. Il est scénarisé par Aude Forget, Gauz’ et Anthony Martin. La série Niabla, c’est 8 épisodes de 52 minutes. Et au-delà de ce thriller urbain, la série offre une perspective profonde sur des sujets sensibles. Elle met en avant les inégalités de la société, ses fléaux et ses maux, notamment la drogue et la prostitution. Elle sensibilise aussi sur la drépanocytose et l'accès aux soins, qui est difficile pour certaines couches de la population. Niabla est à retrouver dès le 16 octobre, tous les lundis à 20h30 sur Canal+ Première.