« Oh, c’est beau ! », disent poliment des parents grossièrement dessinés par les petites mains de leur progéniture.
Vu la qualité de l’œuvre, ils sont obligés d’être diplomatiques, de ne pas les vexer. Tout le contraire de Patrice (Uma Thurman, vue notamment dans Kill Bill). Marchande d’art dont la galerie ne décolle plus jusqu’à ce qu’elle fasse une drôle de rencontre. Plus de détails, par ici.
L’ART, C’EST LUCRATIF
Dans sa petite galerie d’art new-yorkaise, c’est la période des vaches maigres. Patrice peine tellement à joindre les deux bouts, acheter sa drogue également que les artistes dont elle s’occupe menacent de la quitter. Tout est sur le point de s’écrouler quand un jour entre dans la galerie un vrai faux bon samaritain : Gordon (Samuel L. Jackson, vu récemment dans Secret Invasion).
Patron d’un tueur, ce dernier lui propose un deal lucratif : à son tueur Reggie (Joe Manganiello, vu récemment dans Magic Mike : Dernière Danse) de faire les toiles et à cette dame en détresse financière. Le deal marche tellement bien que des soupçons commencent un peu trop à peser sur ce nouvel artiste en herbe. Encore un peu et le pot-aux-roses sera découvert.
UMA THURMAN ET SAMUEL L.JACKSON, DUO DE STOCK
Ce sont ces deux acteurs connus pour avoir joué sous les ordres du même réalisateur inclassable, Quentin Tarantino, dans ce classique parmi les classiques : Pulp Fiction.
Et trente ans après les revoici dans le même long-métrage ; une comédie signée du réalisateur Nicol Paone qui en fait penser à un autre.
« THE KILL ROOM », UNE GOUTTE D’EAU DANS UN « OCEAN’S ELEVEN »
Une dealeuse d’art, un mafieux et son homme de main, ce trio, cette bande fait un tout petit peu penser à celle de Dany Ocean. Toute proportion gardée.
La comparaison s’arrête là. Parce que The Kill Room est une comédie passable avec une fin prévisible où tout le monde, il est beau, il est content. Comme ces parents qui font semblant d’apprécier une œuvre d’art réalisée par leurs enfants.
Et de dire : « Oh, c’est beau ! »