« Faut le laisser ! Lui seul, il va se calmer ! », préfèrent dire grands frères ou grandes sœurs quand le plus petit d’entre eux s’agite. Refaisant la décoration de la maison à coups de pieds dans le vent et/ou tapes sur le mur.
Généralement, il faut quelques minutes seulement pour que l’incident diplomatique soit réglé. Tout le contraire de Kanan Stark (Mekai Curtis) qui prend un malin plaisir à faire sa propre éducation dans Power Book III: Raising Kanan. Plus de détails, sur la saison 3 qui a récemment repris, par ici.
UN PETIT ROI DANS LE QUEENS
Queens, New York. C’est ce quartier que vit le jeune et pas si calme que ça Kanan Stark. Plutôt que d’être assidu à l’école, le jeune homme préfère, avec son pote « Famous », célèbre pour sa parlotte, sécher les cours et suivre ainsi ceux de l’école de la rue. Que sa mère Raquel Thomas (Patina Miller, vue notamment dans Many Saints Of Newark : Une histoire des Soprano) inonde régulièrement de produits stupéfiants. Du moins, ça c’était avant que des italiens ne décident de s’en prendre à elle.
La saison 3 démarre comme elle s’est terminée : il y a de l’eau de la gaz entre Raquel et son frère Lou-lou, qui voulait quitter le business familial, et surtout entre mère et fils. Raquel et Kanan ne peuvent plus se blairer.
Surtout le second qui reproche à sa mère de mentir. Autrefois toute puissante, elle n’a désormais qu’un Unique (le talentueux rappeur Joey Bada$$) associé. Qui va céder en premier, faire le premier pas ? Le fils ou la mère ? Il n’y a qu’une seule personne qui puisse y répondre : Lauryn Hill. The Miseducation of Lauryn Hill.
MAIS AU FAIT, DE QUOI « RAISING KANAN » EST LE SYMBOLE ?
Au-delà des polémiques et piques qu’Il lance matin/midi/soir, Curtis Jackson plus connu sous le nom de 50 Cent, s’est offert le luxe de construire un univers façon Marvel Cinematic Universe, ou MCU en version Speedy Gonzales, à partir de Power. Ou l’histoire de ce businessman modèle la nuit et drug dealer en fin de soirée : Monsieur James « Ghost » St. Patrick (Omari Hardwick, vu récemment dans The Mother aux côtés de Jennifer Lopez) ; qui au fond voulait juste retourner avec son ex : Angela Valdes (Lela Loren).
À partir de ce « The Wire du pauvre », le rappeur new-yorkais, qui s’est même offert les services de Kendrick Lamar le temps d’un épisode, le cinquième de la saison 5, a développé plusieurs spin-off. Ainsi, il y a :
Power Book II : Ghost, ou la vie estudiantine de Tariq St. Patrick, entre deux deals de drogue qui tournent mal.
Mais aussi, Power Book IV : Force, avec l’ancien very best friend de Ghost : Tommy Egan (Joseph Sikora). D’ailleurs, la saison est récemment terminée.
Et au milieu de tout ça, de ce Power Cinematic Universe, il y a donc Power Book III : Raising Kanan.
La particularité de ce TV Show provient du fait qu’on suit les traces de 50 Cent ou plutôt Kanan, avant que celui-ci ne devienne le mentor de Ghost et Tommy. Comme dirait l’autre : « Quand on t’envoie, faut savoir t’envoyer ! »
Autrement dit : « Charité bien ordonnée commence par soi-même ! »
AUTRES FILMS ET SÉRIES DANS LE MÊME GENRE
En plus de toutes les séries du Power Cinematic Universe, il y a :
Black Mafia Family. Produite par 50 Cent, là encore, la série criminelle braque les projecteurs sur les frères Demetrius qui deviendront des années plus tard l’une des plus puissantes familles mafieuses des États-Unis.
Pour la petite histoire, c’est Demetrius Flenory Jr qui interprète le rôle de son père : Demetrius « Big Meech » Flenory.
Toujours dans le même genre, il y a Godfather of Harlem dont nous avions déjà parlé : ici.
Côté films, il y a certainement :
American Gangster ou l’histoire vraie du célèbre gangster feu Frank Lucas ; brillamment interprété par Denzel Washington avec Russell Crowe en face ou plutôt à ses trousses.
Ou encore cet autre classique avec Denzel Washington : Training Day ; avec lequel il a obtenu l’Oscar du meilleur acteur en 2002.
Après les avoir tous vus, surtout Power Book III : Raising Kanan, vous éviterez peut-être de dire aussi : « Faut le laisser ! Lui seul, il va se calmer ! »