Pourquoi « Love Actually » se retrouve toujours sous le sapin ?
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Quand vient Noël, il y a toujours un film qui est programmé quoi qu’il arrive, qu’il vente ou neige : « Love Actually ».

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« On fait quoi pour Noël ? », demandent ces amis retardataires jamais partant pour un bon plan, un very good trip. D’ailleurs, le groupe WhatsApp créé est mort-né. Rest In Peace.

À défaut de se mettre d’accord sur le bon emploi du temps, il y a un film qui mettra d’accord tout le monde : Love Actually. Ou des histoires enchevêtrées qui fleurent bon l’esprit de Noël, celui qui dort sous le sapin et ces cadeaux par milliers.

Mais au fait, pourquoi Love Actually y est toujours, là-bas ? Éléments de réponse, par ici.

Jeune et ambitieux homme d’état, The Prime Minister (Hugh Grant, connu notamment pour Coup de foudre à Nothing Hill ; du même scénariste Richard Curtis) atterrit au 10 Downing Street avec la ferme intention de réussir sa mission.

Mais voilà, sa maladroite secrétaire tête-en-l’air Natalie provoque à elle seule une zone de turbulences dans laquelle il fonce tête baissée.

Et pendant ce temps-là, d’autres humains Karen (Emma Thompson, auteur déboussolée dans L’incroyable destin de Harold Crick) tentent de sauver leur mariage, de se mettre en couple, malgré une vie rythmée par la prise en charge d’un frère handicapé, comme Sarah (Laura Linney, épouse aux multifacettes dans Ozark), ou encore de faire entendre raison à un fils amoureux que l’amour a un âge. Hello, Liam Neeson ! Pour une fois qu’il n’utilise pas la force pour régler une situation.

Ce sont toutes ces histoires et bien plus encore qui forment la trame de ce film de Noël sorti il y a vingt ans maintenant.

VISAGES FAMILIERS ET ACTEURS RECONNUS

Au-delà de ces histoires qui s’imbriquent les unes dans les autres, la force de Love Actually provient de son casting XXL.

Hugh Grant, Emma Thompson, mais aussi Laura Linney et Liam Neeson, d’accord. Mais il y a aussi pêle-mêle :

Colin Firth qui au départ n’avait ni Le Discours d’un roi, ni les mots pour déclarer sa flemme à une charmante nounou portugaise,

Andrew Lincoln, particulièrement méconnaissable sans sa barbe qu’il portera, quelques années plus tard dans The Walking Dead, qui aimerait bien être le Roméo de Juliet (Keira Knightley, Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl).

Mais aussi, Martin Freeman alias Agent Ross, allié du Black Panther.

Et bien sûr, Rowan Atkinson alias Mr. Bean, en vendeur zélé.

Tous ces personnages permettent de tordre le cou finalement à cette formule : « Les histoires d’amour finissent mal en général ! »

« LOVE ACTUALLY », LES HISTOIRES D’AMOUR FINISSENT BIEN EN GÉNÉRAL

Des années plus tard, ces vies toutes plus différentes les unes des autres font penser – toute proportion gardée – à La Tresse de Laetitia Colombani ; qui a d’ailleurs été récemment porté sur grand écran.

En un mot, on ne sait pas où on va mais on s’en va là-bas seulement.

Au final, tout est bien qui finit bien pour ces gens qui au fond d’eux-mêmes que les choses finissent toujours par s’arranger, que les histoires d’amour finissent bien en général. Sauf dans ces groupes WhatsApp où la question est toujours posée : « On fait quoi pour Noël ? »

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