« The Beekeeper », Ruche Hour
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Lorsqu’ un apiculteur se fâche, ça pique. Encore plus quand c’est Jason Statham.

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« Faites attention. Y a une ruche d’abeilles. », préviennent ces gardes qui en ont certainement marre de voir des visiteurs zélés à la peau boursouflée. Après que des abeilles aient décidé de marquer leur territoire après quelques provocations. Qui s’y frotte, s’y pique.

Exactement le leitmotiv de ce drôle de personnage bien trop calme face au danger : The Beekeeper. Plus de détails, par ici.

IL ÉTAIT UNE FOIS UN DRÔLE D’APICULTEUR

Adam Clay (Jason Statham, vu notamment dans Le Transporteur) est un amoureux de la nature, particulièrement des abeilles. C’est parce qu’il en prend un peu/beaucoup/énormément soin que le miel obtenu est instagrammable à mort. Rien ne semble perturber sa routine jusqu’au jour où Eloise Parker (l’inclassable Phylicia Rashad, Cosby Show ou encore la franchise Creed) meurt après avoir été méchamment arnaqué en ligne. S’en est trop pour ce bon samaritain qui enfile son ancienne tenue d’agent spécial, d’ex-membre d’une organisation spécialisée dans les coups fourrés et clandestins : Beekeepers.

Et gare à tous ceux qui se trouvent sur la route.

JASON STATHAM N’EST PRESQUE PAS TOUT SEUL

Jason Statham donc mais aussi Phylicia Rashad, plutôt pas mal comme début de casting. Ajoutez à ceux-là : Josh Hutcherson (Hunger Games) et surtout Jeremy Irons (Fatale) et vous obtiendrez une suite plutôt pas mal de ce casting.

Mais ce n’est pas pour autant que ça en fait de The Beekeeper, le film de l’année.

MAIS AU FAIT QUE VAUT « THE BEEKEEPER » ?

The Beekeeper est un film d’action Statham-esque. Il s’inscrit dans la plus pure tradition des films dans lesquels l’acteur anglais à tourner. De Fast & Furious X à The Mechanic, en passant par Homefront ou encore Hypertension, il interprète souvent le même rôle du héros taiseux parfois même jusqu’à l’usure. Ça en devient lassant à force de le voir ajouter de nouveaux films alors qu’il est déjà considéré comme : « le Bruce Willis des années 2010 ».

The Beekeeper est donc une déception si on attend quelque chose de particulier. Mais si on n’en attend rien, les 105 minutes passent rapidement.

On en oublierait presque cette voix qui dit : « Faites attention. Y a une ruche d’abeilles. »

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