« La gentillesse c’est gratuit mais le service c’est payant ! », balance ce garçon qui n’a pas sa langue de sa poche à Imane (Kimy Stars). Ses courses, la jeune femme les aurait gardées qu’il ne lui aurait pas parlé comme ça. Qu’importe. Le ton est donné. Comme dirait un célèbre penseur ivoirien : « Y a pas état d’esprit ! »
Et c’est de ça qu’il s’agit dans les deux premiers épisodes de la saison 2 de Le Futur est à nous.
LES JEUDIS À ABIDJAN, C’EST LE JOUR D’AFFAIRAGES
Affairages, ragots, réseautage, etc. Quel que soit le nom scientifique qu’on lui donne, cette activité, tout le monde ou presque l’a déjà faite. Surtout lors d’avant-premières.
Ça tombe bien, il y en avait une il y a quelque jours : le jeudi 15 février pour être précis et l’avant-première de la saison de la série-évènement : Le Futur est à nous.
Alors, on s’est affairé un peu/beaucoup/sérieusement surtout sur la soirée et son déroulé. Avec ce cocktail de bienvenue dans ce centre commercial situé à Abidjan-Sud : Prima. À quelques mètres seulement de la Poste où il y a seulement quelques jours encore des nombreux supporters patientaient pour obtenir le précieux sésame : un billet pour la CAN 2023 ; remportée par la Côte d’ivoire au terme d’un parcours incroyable et Netflix-esque.
Ce soir, non pas besoin de faire la queue. Non, non. Critiques cinéma, journalistes, mais aussi acteurs et/ou membres de l’équipe de tournage, etc. Tous sont dans les bons petits papiers des hôtesses qui barrent leur nom avant de leur remettre un bracelet blanc.
Sur celui-ci, figure un numéro pour un tirage au sort. Mais en attendant, c’est l’avant-première.
LE FUTUR EST À NOUS, LE FUTUR EST À EUX
C’est dans une salle particulièrement animée, par la grosse équipe de production, que nous sommes. Passées les traditionnelles salutations officielles, entrecoupées par des couacs techniques, la diffusion des deux premiers épisodes démarre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça commence fort.
Mariage interrompu, sauvetage manqué de justesse mais aussi eau dans le gaz entre époux, etc. Les deux premiers épisodes placent déjà le téléspectateur dans une attente certaine ? Milel (Ali Cissé, révélé dans Invisibles) va-t-il s’en sortir et retrouver les bras de sa maman Aby (Halima Gadji, Maîtresse d’un homme marié) qui n’attend que ça ? Paul (Mahoula Koné, Les Trois Lascars) va-t-il être enfin plus concentré que Bonnet Rouge ? Tout peut arriver.
Autant de questions dont on aura la réponse à partir de ce lundi 19 février sur Canal+ Pop. Plutôt que d’attendre cette date, les questions, on les a posées directement à l’un des six réalisateurs de la série : Boris Oué.
OUÉ, BORIS CONNAÎT SON FUTUR À LUI
Le bruit des cris de joie et encouragements a cessé. Désormais, c’est celui des bises qu’on claque, des petites et/ou grosses accolades qu’on se fait entre amis de longue date. Avec le « Eh, on dit quoi ? » en guise de démarrage.
Son explication, Boris Oué, lui, l’a démarrée lentement mais sûrement.
« Le projet Le Futur est à nous est un projet très ambitieux parce que c’est très rare de traiter dans nos séries beaucoup de personnages en même temps. C’est vrai qu’il y a une trame principale mais on voit qu’au fur à mesure l’histoire s’éclate et on développe pas mal de sujets, de thématiques autour de plusieurs personnages. Et moi c’est ce qui m’a attiré. C’est très rare de faire les films choraux, où quand même beaucoup de personnages, où chacun a son histoire et qu’on essaie de développer. […] Le défi aussi cette saison, c’était le nombre d’épisodes. »
Le Futur est à nous est passé de 60 à 120 épisodes.
« Du coup forcément ça impacte le rythme de travail, la façon de percevoir les choses. Comme j’ai dit, y a de nouveaux personnages aussi qui arrivent, il faut aussi les intégrer dans l’équipe. Et c’était quand même un challenge pour nous qui sommes les réalisateurs. Parce qu’en une journée, on peut tourner différentes séquences, avec différents comédiens. Et à chaque fois, il faut s’adapter à chacun d’entre eux. […] »
Rendez-vous ce lundi 19 février, du lundi au vendredi, à partir de 19 heures pour entendre punchline sur punchline à commencer par celle-ci : « La gentillesse c’est gratuit mais le service c’est payant ! »