Paris en « Furies »
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible sur Netflix, « Furies » fait cohabiter une violente faiseuse de paix et une jeune pousse prête à tout pour se venger.

Netflix

« Moi tout ce que je voulais, c’était une vie normale. », pensait intérieurement Lyna (Lina El Arabi, la plus sensée dans Family Business). Mais ça c’était avant le drame familial, avant ce sang qui éclabousse son visage et son gâteau d’anniversaire. Plus de détails, sur Furies, par ici.

LA LOI DU MILIEU L’A RATTRAPÉE

Jusqu’à cette scène, ce visage repeint par de petites gouttes de sang, qui ont giclé sur elle, Lyna menait une vie paisible et tranquille. Fille de parents « dans le milieu », celui des affaires criminelles, elle est ainsi rattrapée. Sa nouvelle mission : venger la disparition de cet être cher ; qu’elle a vue en direct. Après un court séjour en prison. Et pour ça, il lui faut mettre la main sur une drôle de créature nocturne, légende vivante parmi les légendes urbaines : La Furie.

Soit c’est nous, soit Lyna est vraiment dotée de qualités exceptionnelles ; vu la vitesse à laquelle elle découvre l’identité de cette femme : Selma alias la Furie (Marina Foïs, En place avec Jean-Pascal Zadi). Même ses deux gardes du corps, « Le Fixeur » (Steven Tientcheu, La Nuit des Rois), et le « Boueux » (Quentin Faure), n’ont rien pu faire contre ça. Rien. Et pendant ce temps-là, le charmant petit ami/flic de Lyna découvre la véritable identité de sa compagne.

Et, cerise sur le gâteau, La Furie et Lyna doivent affronter ensemble une tempête qui va tout ravager sur son passage.

IL ÉTAIT UNE FOÏS, LINA, MARINA ET MATHIEU

Habituée aux secondes rôles, Lina El Arabi, cette fois-ci, en jeune femme assoiffée de vengeance tient le premier rôle et le tient bien.

Habituée aux rôles comiques, Marina Foïs, cette fois-ci, est dans la peau inhabituelle d’une tueuse sans merci, ni pitié et le fait bien.

Le troisième et dernier personnage-clé de Furies est un habitué, un visage connu et reconnu du cinéma français depuis qu’il leur a montré à quoi ressemble La haine : Mathieu Kassovitz.

Tout ce beau petit monde s’articule plutôt bien certes mais au final : que vaut réellement « Furies » ?

« FURIES » OU UNE SÉRIE (PAS) COMME LES AUTRES

Il y a longtemps que Netflix met en ligne des films ou TV shows sur le grand banditisme français. Et la plupart du temps, Sami Bouajila y figure. Liste non-exhaustive de ces productions Netflix Originals :

Braqueurs, face-à-face avec Kaaris, sans ses singes restés au Zoo.

Paradise Beach, une réunion de famille entre gangsters à la retraite qui tourne mal.

Mais aussi, La terre et le sang, le débarquement dans une scierie de trafiquants de drogue.

Ou encore, Braqueurs : la série, énième guerre de territoires.

Cette fois-ci, pas de traces de l’acteur de 58 ans, non. Mais ce sont les mêmes ingrédients qu’on retrouve : alliances, fusillades, trahisons, alliances, re-fusillades, re-trahisons, etc. Tout ça au final pour qu’on ait une série rythmée, plutôt intéressante. Mais pas non plus la plus extraordinaire qu’on ait vue.

Même si Lina a été agréablement surprenante après avoir dit : « Moi tout ce que je voulais, c’était une vie normale. »

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