Synopsis
La Princesse Elodie, jeune femme pleine d’esprit et intelligente accepte d'épouser un beau prince sur décision de son père. A peine mariée, elle découvre que ce beau château et cette famille royalement riche ne sont qu’un énorme piège qui se referme sur elle. Elle est jetée dans une grotte avec un dragon cracheur de feu et doit compter uniquement sur son intelligence et sa volonté pour survivre.
Un conte aux allures féministes
Netflix
Depuis le 8 mars, journée internationale des droits de la femme et date de sortie du film, La demoiselle et le dragon, conte de princesses un peu féministe cartonne sur Netflix et est encore dans le Top 10 de la plateforme. Numéro 1 dans plus de 70 pays et avec 35 millions de vues en seulement trois jours, on peut dire que le film est un succès. Est-ce grâce au casting ? Ou au côté fantastique du film ? Bien que l’histoire centrale du film n’ait rien de très original : une demoiselle qui doit survivre dans une sorte de labyrinthe et échapper à un dragon qui crache des flammes et qui est très en colère. Le film séduit tout de même.
La demoiselle et le dragon crée la surprise
Netflix
Les deux hypothèses fonctionnent. On retrouve premièrement une belle brochette de personnages qui nous font croire à cette royauté et à ce monde majestueux où la richesse et la beauté courent les rues. Millie Bobby Brown (La princesse Elodie), Angela Bassett (Lady Bayford), Nick Robinson (Le Prince Henry) et Robin Wright (La reine Isabelle) nous plongent dès les premières minutes dans une épopée fantastique qui n’est pas sans rappeler un tout petit peu Game of Thrones. Revenons un maintenant à l’histoire. “Les récits de princesses en danger attendant l'arrivée d'un valeureux chevalier pour les sauver sont trop nombreux pour être comptés. Ce récit n'est pas l'un d'eux.” C’est l’amorce du film, et si on pense savoir un peu ce dans quoi on met les pieds, au fur et à mesure que les minutes passent, une vérité enfouie depuis des générations fait surface et cela change la tournure du film. Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo met en scène une jeune femme qui rencontre une désillusion. Elle a à peine le temps d’y faire face qu’elle doit survivre sans l’aide de personne. Ici, pas de prince charmant qui vole au secours, la mort rôde et il faut faire preuve de courage et d’intelligence pour ne pas succomber. Le réalisateur le dit lui-même : "Au fond, c’est une si belle histoire sur une jeune femme qui devient une adulte forte, indépendante et autonome". La demoiselle et le dragon est différent des contes de fées classiques qu’on a l’habitude de voir et c’est rafraîchissant.