« Il faut lui rendre la monnaie de sa pièce ! », urgent des vengeurs qui ont renoncé au port du masque bien avant le COVID-19. Impossible pour eux donc de laisser tomber/tendre l’autre joue. Encore plus quand on est un arnaqueur/malfrat/voleur. Tous obéissent à cette règle. Tous sauf Charly (Frederick Lau). Perceur de coffres à la retraite, il a laissé derrière tous les mauvais coups depuis qu’il a coffré femme et enfant. Mais menacé par d’anciens acolytes, le jeune homme berlinois enfile à nouveau son bleu de travail. Par ici, les détails.
UNE PIÈCE QUI VAUT SON PESANT D’ORDRES
Tout part du vol de monnaie d’une pièce qui vaut son pesant d’or. Ceux qui ont commis le larcin s’en mordent déjà les doigts et pas qu’un peu. Surtout quand le patriarche de la famille Al Walid apprend cela. Branle-bas de combat.
C’est là que le bon vieux Charly intervient.
Armé de son perceuse et son courage, le bon vieux Charly pénètre en territoire ennemi pour récupérer ce qui ne lui appartient pas : la pièce de monnaie. Évidemment, rien ne se passe comme prévu. Bagarres, fusillade, mais aussi règlement de comptes en pleine rue, Charly et Joseph (Christoph Krutzler) gros bras au sens propre comme au sens figuré qu’on lui a heureusement collé dans les pattes ont mis le doigt là où il ne fallait. Conséquence : de Berlin à Marseille, en passant par Vienne, poursuivis par mille et gangs pour des raisons diverses et variées, Charly et les siens ne sont plus en sécurité nulle part.
ET AU MILIEU, FIGURENT DES ACTEURS FRANÇAIS
Indépendamment du fait que Crooks tienne en haleine, ce qui fait plaisir, c’est de revoir des têtes qu’on avait perdues de vue. Une un peu plus que l’autre.
La tête qu’on est particulièrement content de voir apparaître de l’écran, beaucoup plus que celle de Samir Decazza (Loin du périph avec Omar Sy, notamment), c’est celle du grand Hubert Koundé qui avait La Haine autrefois.
Mais ce n’est que la petite cerise sur le gâteau.
« CROOKS », PAS DE TROMPERIE SUR LA MARCHANDISE
Habituée à tromper sur la marchandise, avec des programmes originaux qui n’ont plus ou peu d’intérêt tels que La Casa de Papel, Lupin, mais aussi Le Monde après nous, Outer Banks ou encore You, Netflix trompe souvent sur la marchandise.
Cette fois-ci, l’ancienne entreprise de livraison de DVD réussit plutôt bien son coup avec 8 épisodes d’une série palpitante et engageante. Sans plus certes mais c’est déjà suffisant pour ne pas avoir de leur rendre la monnaie de leur pièce ; après toutes ces années de déception. On dirait presque merci à Charly et sa bande.