« Mon nom est Axel, Axel Foley ! », aurait pu dire pour se présenter ce flic venu tout droit de Détroit en arrivant à Beverly Hills. Mais au final, il n’en a pas eu besoin puisque sa réputation le précède. Par ici, les détails.
LE DETROIT D’AXEL
Lorsque son meilleur ami avec qui il faisait les 400 coups enfant, meurt dans le hall de son immeuble, Axel Foley (Eddy Murphy, vu récemment sur Netflix dans You People) n’a plus qu’un seul et unique objectif : le venger coûte que coûte. Remontant la trace de ces tueurs pas si professionnels, le voilà qui atterrit avec baluchon et vielle voiture dans le luxueux quartier californien Beverly Hills.
Tout le monde il est si beau, si gentil qu’un policier commettant une agression en live, en l’occurrence Sergent Taggart (John Ashton), s’excuse aussitôt. Et quand ce ne sont pas des excuses qu’on entend, ce sont des mots amicaux à la place. Ceux du jeune détective Billy Rosewood (Judge Reinhold). Ensemble, ce trio va faire tomber le vrai faux amateur d’arts Victor Maitland (Steven Berkoff, Orange Mécanique).
D’ailleurs, on les retrouvera dans le quatrième volet de Beverly Hills Cop ; dont la sortie est prévue le 3 juillet 2024.
EDDY MURPHY MAIS PAS QUE
Lorsqu’on pense Beverly Hills Cop, on pense tout de suite Eddy Murphy et à juste titre d’ailleurs. Mais à force de regarder ce classique, on (re)découvre des acteurs dans leurs premiers rôles. Notamment Damon Wayans (Ma Famille d’abord) en donneur de bananes plutôt de que de leçons et surtout Jonathan Banks qui démarre dans la carrière d’homme de main avant de devenir : Mike Ehrmantraut alias Monsieur Propre dans Breaking Bad.
C’est pour toutes ces raisons et bien plus encore que Le Flic de Beverly Hills.
« LE FLIC DE BEVERLY HILLS », BUDDY MOVIE PLUS UN ?
Sorti il y a 40 ans, Le Flic de Beverly Hills est un classique et pas seulement parce qu’Eddy Murphy joue les feu Foley.
Bagarres, courses-poursuites, fusillades, etc. Il a tous les ingrédients ou presque d’un film d’action auxquels s’ajoutent ceux de la bonne comédie familiale avec des personnages emblématiques comme ce Serge (Bronson Pinchot) qui juge les manières du flic tout droit venu de Detroit.
Contrairement au buddy movie tels que On l’appelle Trinita, avec Terrence Hill et Bud Spencer, maîtres en la matière, mais aussi L’Arme Fatale, Bad Boys ou encore Wild Wild West, Le Flic de Beverly Hills fait penser à un vrai faux buddy movie.
Même si la dynamique du film repose essentiellement sur Eddy Murphy, il n’en demeure pas moins que dans une certaine mesure, John Ashton et Judge Reinhold, apportent eux aussi leur part à l’édifice.
Rendez-vous en juillet prochain pour refaire les présentations : « Mon nom est Axel, Axel Foley ! »,