« Ourika » ! On a regardé la série avec Booba
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible sur Prime Video, « Ourika », c’est cette série criminelle qui se déroule en parisienne avec des guests parmi lesquels un certain Booba.

Prime

« La famille, c’est sacré ! », paraît-il. Alors chez les Jebli, on fait dans le trafic de drogue en famille. Du père en cavale depuis des années jusqu’à Zora (Meriem Serbah, vue notamment dans Hawa) et Moussa (Salim Kechiouche, Braqueurs la série), respectivement la mère et fils aîné, en passant par les oncles marocains, tout le monde deale. Tous sauf le fils prodige : Driss (Adam Bessa, Extraction II). Mais ça, c’était avant. Plus de détails, par ici.

BIENVENUE CHEZ LES JEBLI

Banlieue parisienne, 2005. Alors que les émeutes font rage un peu partout en Ile-de-France suite à la mort de Zyed et Bouna électrocutés après avoir trouvé refuge dans un poste électrique alors qu’ils étaient poursuivis par la police, chez les Jebli, on se la coule douce au nez et à la barbe de jeunes policiers en faction : Taz et surtout William.

Si le premier, grand et costaud, est un ancien de la maison, le second lui est le nouveau venu celui qui meurt d’envie de coincer les Jebli quitte à prendre tous les risques du monde. Et pendant que tout ce beau monde-là se provoque, les Stups saisissent une de leurs cargaisons. Puis c’est au tour de Moussa de tomber dans les mailles du filet.

Jusque-là, loin des affaires courantes, Driss finit par se salir les mains. C’est le début d’un dangereux jeu du chat et de la souris avec un invité surprise : Métis alias Booba.

COMME UN AIR DE DÉJÀ-VU

Quand ce n’est pas Moussa alias Salim Kechiouche qu’on a déjà vu, c’est Racheton le chef des Stups alias Slimane Dazi alias Brahim Lattrache dans le magnifique Un Prophète ; qui sera d’ailleurs malheureusement adapté en série.

Ou encore dans une moindre mesure, Elie Yaffa alias Booba.

Oui, il y a une nette impression de déjà-vu côté acteurs mais aussi côté histoire. Celle d’une famille qui s’entredéchire autour du business de la drogue.

« LE PARRAIN » DE PACOTILLE MADE IN FRANCE

Un jeune homme bien sous tous rapports, sans histoires qui finit par embrasser la carrière de dealer de drogue et y réussir, ça ne vous dit rien ? Michael Corleone a du rire quand il a vu Driss marcher sur ses pas. Ou plutôt tenter de le faire. On ne peut même pas donner de facture à ce faux parrain à la fin de la soirée. Impensable.

C’est le seul et unique point « en commun » entre ces deux œuvres cinématographiques.

De par sa collision entre flics prêts à tout pour faire tomber les têtes des différents réseaux et boss voulant absolument se débarrasser de la concurrence, on est déjà un peu plus proche de Bac Nord.

Ça reste une série divertissante sans plus.

En clair, Ourika n’a pas d’identité propre. Que du déjà-vu, revu et corrigé. spoiler: Sauf la scène de sauvetage du plus célèbre rappeur français. Au final, avec ces mille et une trahisons, on retient encore plus encore : « La famille, c’est sacré ! »

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