« Paris est fête ! », dit-on. Et pas quand on s’appelle feu Ernest Hemingway. Mais ça c’était avant. Avant qu’un animal marin ne mette les pieds sur Paris ou plutôt dans la Seine. Par ici les détails.
D’UNE ÉQUIPE EXPÉDIÉE À UN COLIS SUSPECT SOUS L’EAU
Lorsqu’elle échappe miraculeusement au carnage en plein mer commis par un requin XXL, Sophia (Bérénice Béjo, vue notamment dans OSS 117 : Caire, Nid d’espions) ne s’attend pas à recroiser la bête. Surtout pas à Paris, à quelques mois des Jeux Olympiques. Mais deux jeunes femmes ont réussi à retrouver la trace de la bête et font tout pour - surtout la têtue Mika – qu’elle retourne dans son habitat normal : la mer. Bien entendu, absolument rien ne se passe comme prévu. Au contraire.
La tentative de sauvetage se transforme lentement mais sûrement en carnage sous les yeux du chef de brigade fluviale Adil (Nassim Lyes, Farang) aussi impuissant que son équipe. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir tenté de prévenir la maire de Paris (Anne Marivin, Les Petits Mouchoirs) ; obnubilée par les Jeux Olympiques et le triathlon qui doit avoir lieu sur le fameux fleuve parisien.
DES VISAGES CONNUS UN PEU/BEAUCOUP/FACILEMENT
Bérénice Béjo donc mais aussi Nassim Lyes ou encore Anne Marivin ça, c’est pour les visages connus. Viennent ensuite : ceux de Markus (Marvin Dubart, Les Rascals ; film sur la montée du racisme dans les années 80), Caro (Sandra Parfait, Lupin), etc.
Mais il en fallait beaucoup plus, vraiment beaucoup plus pour que ce film d’horreur urbain soit un tant soit peu bon.
TOUT EST MAL QUI FINIT MAL
Certes ce n’est pas la première fois qu’un requin sème la terreur au cinéma : coucou, Les Dents de la Mer.
Mais le problème d’Under Paris qui fait réagir la communauté scientifique c’est le point de départ même qui est faux. Comment un requin habitué à une certaine salinité pourrait vivre/prospérer/se reproduire dans un fleuve ? Comment ?
Ensuite, il y a la scène finale tellement surréaliste. Même Michael Bay, pourtant père des explosions avec tous ces Transformers, n’aurait pas osé.
Au final, on est surtout soulagé qu’il reste encore quelques personnes pour témoigner en cas d’enquête internationale et surtout que les 1h41 soient vite passées. On a presque failli oublier avec toutes ces attaques sous-marines que : « Paris est fête ! »