Bad Boys: Ride or Die est un film américain réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah et sorti en 2024. Il s'agit du quatrième volet de la série de films Bad Boys, après Bad Boys : Flics de choc (1995) et Bad Boys II (2003), tous deux réalisés par Michael Bay, et Bad Boys for Life (2020) des mêmes réalisateurs que le dernier opus.
A la vie, à la muerte!!!
Après un troisième volet plutôt mou, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont enfin trouvé la formule pour faire un bon Bad Boys. peut-être pas du niveau d'un Michael Bay mais assez pour nous faire (re)aimer les mauvais garçons.
Synopsis
Alors que les inspecteurs Mike Lowrey et Marcus Burnett enquêtent sur la corruption qui règne au sein de la police de Miami, leur capitaine Conrad Howard est accusé après sa mort d'être lié à des mafieux du cartel Mexicain. Les deux amis vont se retrouver pris au piège et traqués comme des fugitifs. Ils vont cependant tenter de prouver leur innocence en résolvant l'affaire.
Un bon Bad Boys mais...
Après leur remarqué polar urbain Black (2015) Adil El Arbi et Bilall Fallah "s'exilent" aux Etats-Unis contactés par le producteur Jerry Bruckheimer. Ils étaient censés réaliser Le Flic de Beverly Hills 4 avec Eddie Murphy mais les compères signent des épisodes rigolos de la série Miss Marvel avant que leur Batgirl ne soit (injustement) annulé en 2022, par HBO Max. Ils réalisent surtout, un Bad Boys For Life (2020) particulièrement mou du genou, dénué de la folie de Michael Bay. On se demandait si Mike et Marcus n’était pas loin de l’Ehpad. Mais voilà Bad Boys : Ride or Die est une réussite. Bon, une réussite toute relative car on est dans l’univers Bad Boys, une franchise qui repose sur la dynamique entre les blagues plus ou moins grasses de Martin Lawrence et le flegme fatigué de Will Smith. Mais voilà, on sent que tout le monde est là, que le film est investi. Les scènes d’action sont chouettes, le rythme est là, avec toute une palette de trucs visuels pour garantir qu'on ne regardera pas (trop) sa montre… Autre bon point: un respect inattendu pour les seconds rôles, aussi surprenants soient-ils : mention spéciale à Rhea Seehorn (Better Call Saul) dans le treillis d’une US Marshal fille du capitaine Conrad (Joe Pantoliano), ou au fils caché de Will Smith ex-tueur des cartels. La réussite de Bad Boys : Ride or Die nous fait demander si Bad Boys 3 n’était pas un galop d’essai, une bande démo pour "Bilall & Adil"
...Rendez-nous notre Bay
Depuis que Michael Bay (réalisateur des deux premiers volets) se contente de produire les suites de Bad Boys, la saga autour des deux flics les plus bourrins et irresponsables de Miami a sacrément perdu en folie. La franchise Bad Boys, ce n’est pas que ses personnages, mais bien ce que Michael Bay en a fait depuis le premier film. Derrière le buddy movie mécanique typique des productions Jerry Bruckheimer, le cinéaste avait déjà imposé sa patte, sa manière de compresser le temps par son esthétique publicitaire, qui fait du moindre plan un money-shot qui décroche la mâchoire. Dans ce Miami où le soleil ne semble jamais se coucher, tout était fait pour iconiser Will Smith et Martin Lawrence. De Battleship au reboot des Tortues Ninja, l’imagerie ultra-dynamique de Michael Bay a infusé Hollywood, sans pour autant que personne ne lui arrive à la cheville.
Will Smith derrière et devant la caméra!!!
La double casquette en pleine action. Pendant le tournage de Bad Boys 4, Will Smith a impressionné tout le monde en tournant lui-même une scène d’action. Pour ce faire, l’acteur américain portait une caméra rotative fixée autour de la taille, et la manipulait lui-même. Sur la vidéo, on voit le comédien évoluant en tenue de policier avec une arme (factice) à la main et la fameuse caméra devant lui. Celle-ci est rattachée à sa main qui tient l’arme, et suit donc les mouvements de bras de l’acteur. Dans la suite de la vidéo, on voit le rendu impressionnant du tournage. « Attendez de voir ce que ça donne dans 'Bad Boys'… », indique l’acteur en légende.
Bad Boys: Ride or Die est actuellment disponible dans les salles Majestic