« How to Rob a Bank », vrais braqueurs s'inspirent de films
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Le dernier documentaire Netflix Originals repart en arrière pour raconter l’histoire de braqueurs qui ont puisé leur inspiration criminelle dans le cinéma.

Netflix

« Arrête ton cinéma ! », dit-on à ceux ou celles qui souffrent du syndrome du personnage principal. Le genre de personnes qui mènent une vie inspirée par le cinéma et ses effets spéciaux…utiles en cas de braquages de banques par exemple : How to Rob a Bank. Par ici, les détails.

LA PETITE CABANE DANS LA PRAIRIE

Avant de braquer des banques dans les années 1990, Scott Scurlock menait une vie on ne peut plus paisible de dealer de méthamphétamines dont la cabane attirait regards et compliments. Jusqu’au jour où ce jeune homme rebelle décide de passer à une étape supérieure après que la Mort lui ait rappelé que la drogue ce n’est pas bon. La mort d’un ses proches, victime d’un vol pendant une transaction, aurait eu raison de son envie de continuer.

Ce fils de pasteur se tourne vers un nouveau péché, XXL cette fois-ci : le braquage de banques. Avec son acolyte Steve Meyers. Mais parce qu’il est impossible/impensable/inimaginable d’entrer dans un établissement bancaire masqué, le criminel décide de se maquiller mais pas n’importe comment.

DE QUEL FILM SCOTT SCURLOCK S’EST INSPIRÉ ?

Le film dont Scott Scurlock s’est inspiré avant d’aller commettre crimes et délits, c’est Point Break.

Comme Scurlock, Bodhi (feu Patrick Swayze) est un surfeur qui ne jure que par l’adrénaline que ce soit en surfant ou en braquant des banques. Il a besoin de sa dose, quitte à mettre en danger sa vie et celle des membres de son groupe qu’un jeune agent spécial du FBI, Johnny Utah (Keanu Reeves), tente d’infiltrer. Sa particularité ? Enfiler des masques représentants d’anciens chefs d’État américains parmi lesquels Richard Nixon notamment.

C’est de ce thriller réalisé par Kathryn Bigelow (Démineurs, Zero Dark Thirty, etc.) dont il s’est largement inspiré, y compris dans la volonté de ne pas se rendre si un jour la police venait à le coincer. Comme cet autre personnage fictif qui l'aurait plus ou moins inspiré aussi : Neil McCauley (Robert De Niro).

UNE FIN TRAGIQUE

Charmant et charismatique pour les uns, bel homme les autres, Scott Scurlock aura volé plus de 2 millions de dollars après avoir braqué 17 banques le plus souvent avec Steve Meyers.

Le prolifique criminel masqué était si insaisissable avec des évasions hollywoodiennes qu’il avait était surnommé : « Hollywood ».

Plutôt que se rendre, encerclé par le FBI qui en avait fait sa priorité, il se donne la mort après le dernier des derniers braquages qui s’est mal passé. Il serait parti comme il aurait voulu : libre. Et pendant ce temps-là, ses deux complices, Steve Meyers et Mark Biggins, eux ont été arrêtés puis condamnés à des peines de prison.

Aujourd’hui, ils sont libres et ils ont même participé – surtout le premier - à ce documentaire. Sans que personne ne trouve quelque chose à redire, ne balance : « Arrête ton cinéma ! »

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