« Trigger Warning », Jessica Alba met le bar haut
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible sur Netflix, « Trigger Warning » met en scène le retour musclé et vengeur de Jessica Alba.

Netflix

« On ne rend pas le mal par le mal. », dit-on bibliquement. De même que la loi, nul n’est censé ignorer la loi. Encore plus quand il s’agit d’une redoutable membre de la grande famille des forces spéciales américaines, engagées dans la lutte contre le terrorisme, aux confins de l’Asie du Sud. Plutôt que de laisser la loi s’en moquer, Parker (Jessica Alba, à la merci de Casey Affleck dans The Killer Inside Me) décide de venger la mort de son père ; qui laisse derrière lui un vieux bar. Attention, Trigger Warning.

ELLE CONNAÎT SON MÉTIER PAR CŒUR

Rappelée au bercail pour mettre sous terre son père, Parker débarque dans sa ville natale avec l’intention de régler les affaires familiales. Mais c’était sans compter la malhonnêteté et l’appât du gain de vielles connaissances : les Swann. Avec le fils vendeur d’armes, Elvis (Jake Weary, Animal Kingdom), et le sénateur de père (Anthony Michael Hall, The Dark Knight). Et au milieu d’eux, le gentil shérif Jesse.

Lentement mais sûrement, Parker, bien aidée par son ami d’enfance Mike (Gabriel Basso, The Night Agent) et son collègue/comique de service Spider (Tone Bell, Billie Holiday, une affaire d’État), l'enquêtrice dévoile la vérité au grand jour.

« LA VÉRITÉ SI JE MENS », LE CASTING : C’EST JESSICA ALBA

La vérité c’est que Jessica Alba est seule casting sans faire injure au reste du casting. Il y a certes quelques visages connus comme Jake Weary ou encore Gabriel Basso. Mais dès que le film d’action commence, les yeux se braquent naturellement sur Jessica Alba.

Et ce n’est pas forcément une bonne chose.

SOUPE À LA VENGEANCE, SOUPE À LA GRIMACE

Fraîchement mis en ligne sur la plateforme, Trigger Warning est le dernier-né de la grande fratrie Netflix Originals. Et comme beaucoup d’entre eux, il est décevant.

Trigger Warning n’est qu’une succession d’actions et de vérités, visibles dès les premiers instants. Hormis l’implication réelle de cet amour de jeunesse dans la mort plus que suspecte du père de Parker.

Le thème de la vengeance a été vu/revu/corrigé au cinéma en général et chez Quentin Tarantino en particulier avec Django Unchained mais surtout Kill Bill.

Encore faudrait-il avoir une vraie histoire solide derrière et pas celle d’une jeune femme qui est partie, a vaincu l’ennemi extérieur avant d’en faire autant avec ces suprématistes blancs amateurs.

1h46, ça fait beaucoup juste pour une tentative de sauvetage des meubles d'un bar ou encore pour rappeler que : « On ne rend pas le mal par le mal. »

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