Sans un bruit : Jour 1 est un film épouvante-horreur américain réalisé par Michael Sarnoski et sorti en 2024. Il s'agit d'un film dérivé de la série de films Sans un bruit.
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Tais-toi ou meurt!!!
Comme l'a dit un sage: "Lorsque ce que tu as à dire n'est pas plus intéressant que le silence: tais toi", on pourrait même être tenté d'ajouter sinon meurt après avoir vu la saga Sans un bruit. Sans un bruit : Jour 1 est un film qui fera grand bruit. Après un premier volet d'excellente facture (de et avec John Krasinski, 2018), puis un second un ton bien en dessous (avec Emily Blunt et Cillian Murphy, 2020), la saga Sans un bruit s'essaye au préquel avec Jour 1. Cette fois réalisé par Michael Sarnoski, à qui l'on doit le très curieux Pig (2021), le long-métrage débarque en salle ce mercredi. Et c'est une excellente nouvelle.
Synopsis
Avant les évènements liés à la famille Abbott, une jeune femme nommée Sam tente de survivre aux prémisses de l'invasion des créatures à New York. Découvrez comment notre monde est devenu silencieux.
Le bruit qui tue
Télérama
Avec 638 millions de dollars de recettes au box-office mondial en seulement deux films, il semblait évident que Sans un bruit avait le potentiel économique pour se transformer en franchise. Mais pas question de se concentrer une troisième fois sur la famille Abbott dont l’histoire semblait avoir fait le tour. Situé quelque temps avant les événements du premier film, on y assiste aux prémices d'une invasion d'extraterrestres sensibles au bruit, réduisant le monde entier au silence. C'est donc dans une New York parfaitement muette qu'évoluent Samira (Lupita Nyong'o) une jeune femme gravement malade, et son chat Frodon. Ils y croiseront la route d'Eric (Joseph Quinn), un étudiant en droit trouillard et suiveur, qui s'accrochera à eux comme une moule à son rocher. Ensemble, ils devront survivre à ces créatures d'un autre monde, qui tuent au moindre tintement. On évitera de vous révéler les clés du scénario pour nous contenter de dire que ce préquel suit principalement deux personnages se retrouvant piéger en ville alors que nos amis extra-terrestres viennent de débarquer et font un massacre parmi la population trop bruyante.
Un casting magistral!!!
Le Point
Michael Sarnoski est aux commandes de ce nouvel opus en remplacement de John Krasinski qui reste quant même à la production, histoire de garder un œil sur son bébé. Disons-le d'emblée : Sans un bruit : Jour 1 n'apporte rien de nouveau à la franchise. Installé dans les positions délicates et de troisième film, et de préquel, Jour 1 doit composer avec une surprise inexistante et une saga qui a déjà largement fait le tour de la question. C'est là son plus gros défaut. Peut-être même son seul, d'ailleurs. Car les scènes de grande tension, très réussies au demeurant, peinent à se renouveler en raison d'un concept rudimentaire. Un bruit, un alien qui court, un mort. C'est aussi simple que cela. À bien d'autres égards, le long-métrage excelle. Grâce, d'abord, à Michael Sarnoski. Il y a bien un pilote aux commandes, et son talent transpire de cette réalisation minutieuse. Comme quand il raconte, au plus près du corps, la maladie de Samira. Mais ce qui frappe aussi dans cette jolie surprise, c'est le niveau de son tandem de comédiens. On y retrouve la surdouée Lupita Nyong'o dans le registre de l'horreur. Ce regard épouvanté, ces respirations haletantes… Ces cris, aussi, qui déjà dans Us (2019) avaient su nous mettre mal à l'aise, nous explosent à nouveau à la figure. Quant à Joseph Quinn, c'est la marche qu'il lui fallait. On l'avait joliment découvert en métalleux au cœur tendre dans la quatrième saison de Stranger Things. Puis on s'était interrogé sur la pertinence de sa présence à l'affiche des prochains Quatre Fantastiques (2025) et Gladiator II (2024). Trop vite trop haut ? On est finalement rassuré par ce rôle intermédiaire, dans lequel le Britannique joue toujours très juste. On y décèle par-ci par-là un peu de Heath Ledger et de Robert Downey Jr. Rien que ça. En outre, la présence a priori anodine du chat ouvre de nouvelles possibilités de narration, dans lesquelles s'engouffre pleinement le scénario. Animal innocent, et dès lors incapable de réfréner ses bruits, Frodon agit comme une bombe à retardement dans ce récit, où chaque miaulement, chaque coup de patte ou chaque chute maladroite peut causer la fin de ses maîtres. Chapeau !
Captain Watch
Sans un bruit : Jour 1 est à l'affiche des salles Majestic Cinema.