« Bad Boys: Ride or Die », Smith & leçons
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible dans les cinémas d’ici et d’ailleurs, « Bad Boys: Ride or Die » redonne un peu de saveur à une franchise qui en manquait cruellement.

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« Le capitaine Howard a été piégé.», avance Mike Lowrey. Point de départ d’une enquête mouvementée pour laver le nom de leur ancien patron, avec Marcus Burnett. Plus de détails, par ici.

Spoiler alert : cet article contient de nombreuses révélations.

COMME DES MAUVAIS GARÇONS

Après la découverte de son fils caché par sa sorcière d’ex – littéralement – puis des feux d’artifices en guise de retrouvailles, Mike Lowrey (Will Smith, King Richard) connaît un nouveau grand changement dans sa vie avec comme témoin privilégié : le vrai faux philosophe Marcus Burnett (Martin Lawrence, Big Mamma). Jusqu’ici tout va bien pour les Bad Boys. Puis les accusations portées contre feu Captain Howard (Joe Pantoliano, illustre traître dans Matrix) les font sortir de leurs gongs. Impossible que leur capitaine soit un vulgaire flic ripoux qui franchissait la ligne blanche pour des narcotrafiquants & Cie. Non, non.

Les deux meilleurs amis, à peine handicapés par les crises de panique de Mike, se lancent corps et armes à la poursuite de la vérité non sans renforts parmi lesquels : Rita (Paola Núñez, La Reine du Sud), Kelly (Vanessa Hudgens, Spring Breakers) et enfin le gros bras Dorn (Alexander Ludwig, Vikings).

Tous travaillent alors main dans la main ou presque pour détruire un puissant réseau narco-politique commandé d’une main de fer par un certain McGrath (Eric Dane alias Mark Sloan dans Grey’s Anatomy).

ON NE CHANGE PAS UNE ÉQUIPE QUI GAGNE

Par rapport à Bad Boys For Life, troisième volet de la saga policière, il y a peu de changements radicaux au niveau de casting. spoiler: Certes, Theresa n’est plus la même ou encore le trublion de service Rafe n’y est plus. Mais l’équipe qui gagne face aux méchants est la même avec quelques fantômes du passé en plus.

« BAD BOYS: RIDE OR DIE » REPREND LA MÊME POLICE QUE « BAD BOYS »

Si Bad Boys : Ride or Die est particulièrement divertissant et agréable à regarder c’est sans doute parce que les réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Farlah, qui avaient déjà réalisé le précédent, ont compris la leçon, qu’il fallait un tant soit peu puiser dans l’héritage visuel, la mémoire collective, plutôt que d’innover pour innover et passer complètement à côté ; comme ce fut le cas avec Bad Boys II.

Ainsi, ils ont dépoussiéré des scènes iconiques de Bad Boys.

spoiler: Il y a d’abord le braquage dans l’épicerie déjoué par une vraie fausse prise de tête par les deux compères, le sauvetage in extremis alors que l’un d’entre eux manquait d’être renversé par une voiture. Avec en bonus : le retour du hacker Fletcher.

Ils ont également pioché dans Bad Boys II spoiler: avec la scène où Mike et Marcus se retrouvent nez à nez avec des péquenauds blancs racistes.

Hormis le sentiment de joie procuré par l’identification jouissive de ces scènes déjà vues, il y a aussi et surtout l’exploitation de Reggie (Dennis Greene). Le petit ami de Megan n’est plus simplement que le beau-fils de Marcus. Après toutes ces années, le souffre-douleur de la franchise, ex-soldat de l’armée américaine, a enfin pris du galon. Thanks God!

Et dire qu’il aura fallu attendre que le capitaine Howard soit piégé.

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