Longlegs : le tueur en Cage
CLOJ@
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-REDACTEUR
J'aime voir et faire voir des films et séries. Enfant j'ai littéralement grandi dans les vidéos clubs qui ont pris le relais après la fermeture des salles de cinéma

Précédé de critiques dithyrambiques, le quatrième film d’Oz Perkins est actuellement à l'affiche au cinéma. Longlegs est un polar horrifique avec un Nicolas Cage méconnaissable en tueur en série. Toutes les infos par ici.

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Longlegs est un film américain réalisé par Oz Perkins et sorti en 2024. Il s'agit du quatrième film du réalisateur après Gretel et Hansel (2020)

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Affiche Longlegs

Le nouveau Silence des Agneaux

"Le film d’horreur le plus terrifiant de la décennie", "Chaque plan est un cauchemar", "Longlegs donne l’impression d’avoir été forgé en enfer par Satan en personne", lit-on dans la presse américaine. Entre occultisme et thriller policier super flippant Longlegs frappe déjà les esprits.

Synopsis

L'agent du FBI Lee Harker, une nouvelle recrue talentueuse, est affectée sur le cas irrésolu d'un tueur en série insaisissable. Son enquête se complexifie avec la découverte de preuves liées à l'occultisme. Lee va par ailleurs découvrir qu'elle a un lien avec le tueur et va tout faire pour l'arrêter avant qu'il ne prenne les vies d’autres familles innocentes.

Une scène d'ouverture glaçante

Forbes
Une enquête sous pression

Longlegs frappe très fort dès la séquence d’introduction, dont l’atmosphère et la mise en scène font frissonner au plus profond de la colonne vertébrale. L’image est presque entièrement blanche, entre la neige qui recouvre tout, la maison qui se détache à peine dans le décor, et le ciel pâle qui surmonte l’ensemble. Lorsque Longlegs apparaît partiellement, il est lui aussi vêtu de blanc, et sa peau (pour le peu qu’on en voit) n’est pas davantage colorée. Le petit aperçu de son physique dérangeant n’en est que plus frappant, seule branche immonde à laquelle se raccrocher dans cet univers froid et vide. Perkins s’amuse d’entrée de jeu à construire une atmosphère particulièrement noire avec une image particulièrement blanche, se réappropriant avec génie la représentation de la menace humaine comme grand méchant loup de conte de fées. Mention spéciale à la séquence dans laquelle Lee explore une maison vide à la recherche du tueur. L’héroïne est filmée de dos, tandis qu’elle brandit son pistolet devant elle, parcourant les pièces dont le calme n’est perturbé que par les bâches en plastiques soulevées par le vent. De quoi rappeler la fameuse scène du Silence des Agneaux dans laquelle Clarice Starling cherche son chemin chez Buffalo Bill, alors que celui-ci l’observe avec ses lunettes à vision nocturne. Et ce n’est pas pour déplaire.

Le magicien d'OZ

Le Devoir
Indices, symboles, signes, Longlegs

Le réalisateur Oz Perkins a su se faire remarquer des amateurs d’épouvante avec des films comme I Am the Pretty Thing That Lives in the House et Gretel et Hansel. Il revient avec son nouveau film intriguant: Longlegs. Déjà l’affiche du film, montrant Maika Monroe (révélation de It Follows) une main au flingue accroché à sa ceinture prête à dégainer, et l’autre à sa bouche, pour masquer un cri d’effroi, nous donne une indication de l’équilibre recherché par Longlegs entre thriller et horreur. FBI, enquêtrice, années 90 : Longlegs a clairement été conçu comme une variation sur Le Silence des Agneaux (comme le récent Misanthrope de Damian Szifron). Oz Perkins sait faire de belles images et construire de belles atmosphères, c’est sûr. Même si l’écriture pâtit cruellement de sa préférence pour l’esthétique le réalisateur tire profit du casting avec un Nicolas Cage transfiguré (on n’en dira pas plus) dans le rôle d'un serial killer super flippant et frappadingue. Si la seconde partie de Longlegs s'affaisse à cause d'une intrigue quelque bancale on retiendra toutefois la mise en scène experte, l’atmosphère à demi fantastique et le casting parfait.

Longlegs est à voir dans les salles Majestic Cinema dès ce 12 juillet.

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