« On est toujours pressé d’être heureux, non ? », prétend Edmond Dantès (Pierre Niney, vu notamment dans Un Homme Idéal). Mais au fond qui est ce mystérieux qui entre deux apparitions rares qui font leur effet balancent des phrases énigmatiques. Plus de détails, par ici.
EDMOND DANTÈS DEVIENT LE COMTE DE MONTE-CRISTO
Parce qu’il aura aidé Angela de Villefort, peu de temps avant de devenir capitaine après avoir étalé sa mansuétude, le valeureux et honnête Edmond Dantès est mis aux arrêts le jour même de son union prévue avec Mercédès Herrera (Anaïs Demoustier, Novembre) à la suite d’un complot ourdi par le jaloux Danglars, le procureur Gérard de Villefort (Laurent Lafitte, Tapie) et surtout le soi-disant meilleur ami de l’accusé : Fernand de Morcef.
Dès qu’il sort de la prison d’If après avoir été consolé et soutenu par l’Abbé Faria, Edmond Dantès/le comte de Monte-Cristo les a dans son viseur. Et à ses côtés deux jeunes vengeurs : la petite frappe Andréa et la magnifique Haydée.
PIERRE NINEY, TOUJOURS PLUS HAUT
Pour aller plus haut vers le sommet des sommets, cher à Douk Saga, Pierre Niney peut s’appuyer sur une solide prestation dans cette adaptation qui dure 2h58 minutes. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les réalisateurs Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte ont pris quelques libertés.
« Le comte de Monte-Cristo » OU LA FIN QUI MYSTIFIE LES MANUELS
On connaissait ou plutôt on se rappelait d’un Edmond Dantès revanchard, maître du déguisement et plein aux as, et la copie est presque totalement conforme à l’originale.
Ce comte porte sous les couches de ses différents masques les traces d’un amour qu’il a perdu et avec lui le goût de vivre. La seule chose qu’il le tient en vie, c’est la vengeance pure et dure. Ni plus, ni moins.
Aussi quand les deux réalisateurs prennent le partie de modifier la fin, avec la vie sauve que Dantès a accordée à Albert de Morcef, ou encore que Haydée reste avec lui plutôt que de partir avec Edmond Dantès, on est surpris. Cette petite touche d’humanité donne une autre couleur à cet impénétrable personnage – du moins en apparence – qui avait dit bien auparavant : « On est toujours pressé d’être heureux, non ? » Comme si son coeur (de Pierre) Niney plus.