« The Dead Don’t Hurt », il était une femme à l’Ouest
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Une histoire d’amour en pleine seconde moitié du 19ème siècle entre une femme non-conformiste et un voyageur danois ; dans une Amérique hostile.

Tous droits réservés

« Il était une fois…», commence-t-on pour raconter une histoire. Celle de The Dead Don’t Hurt est à la fois touchante, poignante et belle. Plus de détails, par ici.

CEUX QUI S’AIMENT SÈMENT PEU ET RÉCOLTENT BEAUCOUP

San Francisco, les années 1860. Grande tige brune, la Canadienne Vivienne Le Coudy (Vicky Krieps, vu notamment dans Old) est le genre de femme à refuser les avances d’un soi-disant bon parti puis de débarquer à un événement au bras d’un drôle de charpentier danois : un certain Holger Olsen (Viggo Mortensen, A History of Violence). Peu à peu, les deux se rapprochent plus ne plus faire qu’un et décident de s’installer ensemble dans le Nevada.

Et pendant ce temps-là, les très corrompus Rudolph Schiller (Danny Huston, The Proposition) et Alfred Jeffries (Garret Dillahunt, Ambulance) tiennent la ville. Mais le pire de tous, c’est le violent Weston Jeffries qui croise la route de Vivienne Le Coudy tandis que Holger Olsen, lui, est parti à la guerre de sécession.

Quelques années plus tard, de retour du front, il constat que les choses ont changé. Et pas qu’un peu.

VIGGO MORTENSEN, DEVANT ET DERRIÈRE LA CAMÉRA

Fun fact : c’est le second film de Viggo Mortensen après Falling ; sorti en 2020. Et comme dans le précédent, il occupe aussi le premier rôle masculin.

Mais l’ancien membre de La Communauté de l’anneau se fait voler la vedette par Vicky Krieps.

IL ÉTAIT UNE FEMME DE L’OUEST

Droite dans ses bottes recouvertes de poussière, forte tête mais pas que, Vivienne Le Coudy est une féministe avant l’heure qui ne dit pas son nom. Et même quand le drame arrive, en l’absence de son soldat d’époux, elle persiste et signe : ça se passera comme elle a décidé et pas autrement. Mais autant ses convictions lui collent à la peau autant les traditions en font autant ; avec ce côté Desperate Housewives, par la force des choses certes, mais quand Housewive quand même.

Ce qui crée un léger décalage au final.

Malgré cela, The Dead Don’t Hurt, western qui dure 2h9 minutes, est un film dramatique agréable à regarder encore plus avec une fin satisfaisante pour tout le monde en presque. Mais ça c’est une autre histoire. « Il était une fois…»

facebook Tweet
Back to Top