Synopsis
Garfield, chat obèse et choyé par son maître Jon est kidnappé par deux malfrats alors qu’il vit sa meilleure vie. Avec Odie, le chien fidèle qui lui sert aussi de valet, ils découvrent que c’est Jinx, une méchante et puissante chatte qui est derrière tout ça. Mais Garfield n’est pas au bout de ses surprises quand son père, qui l’a abandonné alors qu’il n’était qu’un chaton, vient à sa rescousse. Malheureusement, les deux sont faits prisonniers et pour recouvrer leur liberté, ils doivent s’entendre, pour dérober plusieurs milliers de litres de lait ! Garfield : Héros malgré lui est une réelle aventure sur pattes.
Un Garfield bien différent de la BD originale
Si la scène d'intro du film est pleine d'émotions avec Garfield en chaton abandonné et recueilli par Jon, avec qui c’est tout de suite le coup de foudre, la suite par contre, peine à garder le même esprit. On retrouve notre Garfield gourmand et majestueux qui se prend pour le centre du monde. Mais là où la donne change, c’est le Garfield énergétique et super héroïque qu’on nous vend dans les minutes qui suivent. Alors que dans la bande dessinée avec laquelle plusieurs on grandit, c’est un Garfield paresseux et qui ne lèverait même pas la patte pour sauver qui que ce soit qui nous fait rire. Pour les besoins du film Garfield : Héros malgré lui, il se transforme en un chat fort, plein de bonne volonté et surtout gentil avec le chien ! C’est déroutant. En dépit de quelques incohérences et facilités scénaristiques, Garfield réussit à amuser et à résonner chez son public.
Un film qui trouve son public malgré tout
Garfield : Héros malgré lui reste une animation réussie, même si l’histoire aurait pu être beaucoup mieux écrite. En effet, à la réalisation, on retrouve Mark Dindal, responsable des effets visuels de The Little Mermaid et Aladdin. En ce qui concerne l’histoire, elle a été écrite par plusieurs personnes (David Reynold, Paul A. Kaplan et Mark Torgove) et on se demande si ce n’est pas ça le problème. Garfield manque d’originalité, certaines scènes sont trop longues, d’autres reposent sur une facilité du scénario, et les rebondissements se multiplient sans forcément apporter un plus au film. Mais là où la version de 2024 réussit quand même, c’est dans sa façon d'entraîner son jeune public, à le faire rire aux éclats avec des scènes loufoques et des gags vus et revus mais qui amusent la galerie. Avec Chris Pratt, Samuel L. Jackson et Hannah Waddingham dans le rôle de Jinx.